De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Sept mois d’enquête et toujours pas de réponse. Elisa Pilarski a été retrouvée mordue à mort dans une forêt de l’Aisne le 16 novembre 2019 alors qu’elle promenait Curtis, le chien de son compagnon. Quels sont les animaux responsables de son décès ? C’est la question que se pose toujours la famille de la jeune femme et à laquelle ils n’ont pas encore de réponse.
Elisa Pilarski : les analyses ADN se font toujours attendre
Peu de temps après le drame, des prélèvements génétiques ont été effectués sur une soixantaine de chiens, ceux du couple mais aussi les animaux qui participaient ce jour-là à une chasse à courre dans la même forêt. Les résultats, attendus pour la fin du mois de juin, auraient pu donner un nouvel éclairage à l’enquête. Interrogés par Planet, l’avocat de Christophe Ellul – compagnon d’Elisa Pilarski – et celui de Sébastien Van den Berghe, le maître d’équipage de la chasse à courre, s’accordent pour dire que ces résultats ne seront pas connus avant la fin de l’été, voire à la rentrée scolaire.
Les premiers mois qui ont suivi la mort de sa compagne, Christophe Ellul s’est beaucoup exprimé dans les médias, élaborant lui-même le scénario de ce qui aurait pu se passer ce jour-là et prenant la défense de son chien Curtis. Plus discret depuis le début de la crise sanitaire, il ne s’exprime plus autant qu’avant sur les réseaux sociaux. Auprès de Planet, son avocat expliquait alors qu’il vivait auprès de la mère d’Elisa Pilarski, dans le Sud-Ouest, et qu’ils étaient "très soudés". Cette dernière, très discrète depuis le décès de sa fille, a accepté de prendre la parole auprès du journal Oise Hebdo. Elle évoque pour la première fois les derniers mots échangés avec sa fille et donne son ressenti sur ce qui a pu se passer le 16 novembre dernier…
Elisa Pilarski : "Elle m'avait appelée pour me parler"
Sept mois après la mort de sa fille dans des circonstances qui restent floues, la mère d’Elisa Pilarski affirme auprès d’Oise Hebdo avoir "besoin de réponse, besoin de savoir ce qu’il s’était passé". Pour la première fois, elle raconte à un média ce qu’il s’est passé le 16 novembre, expliquant avoir eu sa fille au téléphone peu avant le drame. "Elle m’avait appelée à midi pour me parler", se souvient-elle, précisant qu’Elisa voulait alors lui raconter qu’elle avait croisé un chien et avait eu une altercation avec son maître. "Je lui avais dit qu’elle m’embêtait encore avec ses histoires de chien, ce sont les derniers mots que nous avons échangés", confie-t-elle.
Que s’est-il passé quelques heures seulement après ce coup de téléphone ? La mère d’Elisa Pilarski espère que les résultats des prélèvements effectués sur la soixantaine de chiens permettront de le savoir. Auprès de Planet, les avocats de Christophe Ellul et de Sébastien van den Berghe expliquaient le retard de ces analyses par la crise sanitaire. De son côté, la mère d’Elisa Pilarski confie que le laboratoire aurait eu de grandes difficultés à obtenir les scellés, pour une raison dont elle n’a pas connaissance. Elle est désormais certaine d’une chose : Curtis ne peut pas être impliqué dans la mort de sa fille.
Elisa Pilarski : sa mère ne croit pas à l'implication de Curtis
Au moment de son décès, Elisa Pilarski promenait Curtis, le chien de son compagnon. Des doutes subsistent toujours autour de la race du chien, présenté dans un premier temps comme un American Staffordshire. Une chose est sûre, il est né à l’étranger et a ensuite été amené en France par Christophe Ellul. De nombreuses rumeurs ont circulé sur ce jeune chien, notamment concernant une morsure survenue quelques mois avant la mort d’Elisa Pilarski. Interrogée sur cet événement par Oise Hebdo, la mère de la jeune femme se souvient : "Elisa m’a bien dit qu’elle avait tenté de séparer les chiens pour qu’ils n’attaquent pas le chat. Et selon elle, c’est bien le chat qui l’avait attaquée".
Aujourd’hui, la mère d’Elisa Pilarski pense que sa fille aurait été attaquée par des chiens qui se promenaient en forêt le 16 novembre dernier, évoquant "la possible piste de chiens extérieurs". Selon elle, Curtis n’est pas coupable. "Je n’ai jamais vu Curtis, mais ce que je sais, c’est qu’Elisa connaissait parfaitement les animaux", explique-t-elle à Oise Hebdo, ajoutant : "Elle avait été monitrice d’équitation, elle a travaillé avec beaucoup de chiens. Et jamais elle ne serait sortie promener seule un chien en qui elle n’avait pas pleinement confiance". L’enquête, elle, poursuit son cours. La mère d’Elisa Pilarski devrait être reçue par le juge dans les prochaines semaines.