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Les vacances de printemps ne bougeront pas. C’est une certitude qu’a confirmée le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, dans un entretien réalisé avec Le Parisien. Ainsi, les élèves retourneront en cours de façon traditionnelle à partir du 4 mai prochain. Néanmoins, une incertitude demeure : bénéficieront-ils de toutes leurs vacances d'été ?
Les mesures de confinement mises en place par le gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus Covid-19 ont bouleversé pratiquement l'ensemble de la population. Dans le domaine scolaire, bon nombre d’établissements sont contraints de mettre en place des cours à distance via des visioconférences ou alors, dans certains cas, les cours sont suspendus. Ces circonstances exceptionnelles ne sont pas sans conséquences.
Une inquiétude grandissante pour la suite de l’année scolaire
Le suivi du programme prend du retard, ce qui fait perdre des heures précieuses aux professeurs et enseignants qui craignent de ne pas pouvoir les rattraper. Les élèves ont également peur pour l’avenir, notamment ceux qui doivent passer des examens comme le Bac ou encore des partiels pour les étudiants, explique Le Figaro. Le retard doit donc être rattrapé d’une manière ou d’une autre. Pour Jean-Michel Blanquer, la décision est difficile à prendre, car l’évolution de la situation est imprévisible.
Le ministre de l’Éducation pense, malgré tout, que la période des vacances d’été est sujette à évoluer. "Le but est de ne pas toucher aux vacances" déclare-t-il. Pourtant, il se pourrait que des modules de rattrapage soient organisés durant le mois d’août, afin d’aider les élèves les plus en difficultés à préparer la rentrée des classes... Que pourrait-il se passer ?
Les dates des épreuves risquent d’être inchangées
Concernant les épreuves en elles-mêmes, il est possible que rien ne change. À ce jour, aucune décision à ce sujet n’a encore été prise par le ministère, notamment par rapport au baccalauréat. C’est dans le cas où cette hypothèse s’avère fonctionnelle que les élèves de terminale verraient leurs vacances d’été légèrement raccourcies.
Une conséquence à relativiser, car le passage entre la terminale et les études supérieures compte un large laps de temps existant entre le début habituel des vacances, fin juin, et la reprise des cours dans l'enseignement supérieur, à la mi-septembre.
Avancer le plus possible pendant le confinement
Confiner, ne veut pas dire procrastiner. C’est en tout cas le message que tient à faire passer Jean-Michel Blanquer à tous les élèves et étudiants pendant cette période de confinement. "Ce qui est important, c’est que les élèves progressent cette année comme ils doivent le faire dans une année normale, d’où l’importance de bien travailler en ce moment.", déclare-t-il dans une interview à France Info.
Cependant, ces conditions d’études exceptionnelles ne sont pas les mêmes pour tous. Le ministre de l’Éducation aurait demandé aux recteurs de se pencher sur les cas d’enfants évoluant dans des milieux défavorisés, explique Le Parisien. Ainsi, les familles en difficulté devraient recevoir du matériel informatique. La date n’est, cependant pas connue, et pencherait plus vers une fin d’année scolaire en guise de dédommagement.