De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Sur tous les édifices de France, 840 sont considérés potentiellement vétustes. Une semaine après le drame qui a tué un chauffeur de camion et une adolescente de 15 ans à Mirepoix-sur-Tarn, de nombreux ponts pourraient encore être dangereux pour la sécurité des Françaises et des Français, rappelle Sciences et Avenir. 23 d’entre eux ont attiré l’attention du journal, qui se base sur le rapport indépendant publié en juillet 2018 par le gouvernement.
Au total, 15 d’entre eux sont issus du réseau routier national concédé (autoroutes). 8 autres, en revanche, proviennent du réseau non concédé. "Cette classification de l’état des ponts est un outil pour indiquer le niveau des réparations nécessaires et leur degré d’urgence. Elle ne traduit pas de risque de sécurité", soulignait tout de même le ministère des Transports dans un communiqué. Pourtant, deux ponts sont classés en urgent : le Viaduc de Caronte, dans les Bouches-du-Rhône, et le viaduc d’Echinghen dans le Pas-de-Calais. Des travaux de rénovation y sont d’ailleurs pratiqués. Plus de détail dans notre diaporama.
Les ponts les plus dangereux de France : combien l’Etat alloue-t-il pour leurs réparations ?
Pour les autres ouvrages, le ministère juge qu’il n’y a pas d’urgence à entamer des travaux particuliers. Cependant, l’Etat a considérablement renforcé le budget alloué à la réparation des routes et des ponts de l’Hexagone puisqu’il a récemment dépensé 800 millions d’euros à cet effet, contre 670 millions sur les dix dernières années. D’ici à 2023, il devrait engager 930 millions d’euros de dépenses annuelle dans ce seul but.