Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le diaporama indique quelques-unes des pires excuses données par les propriétaires de chiens et de chats pour justifier le fait d'abandonner leur compagnon à quatre pattes. Cette liste d'explications hasardeuses a été publiée par la Société Protectrice des Animaux (SPA)
À l'approche de la période estivale, c'est une problématique qui revient désormais régulièrement à la une des médias.
L'abandon des animaux de compagnie reste en effet un fléau en France. Selon les chiffres de la SPA, "100 000 chiens et chats sont abandonnés chaque année, avec un pic durant" les mois d'été.
L'association, fondée en 1845, doit donc s'occuper tous les ans de 42 000 bêtes, dont 10 000 en été.
Le fait de laisser seul votre compagnon à quatre pattes, en pleine nature et sans défense, peut, lui, vous conduire devant la justice. "Le code pénal considère l'abandon comme un acte de cruauté, au même titre que la maltraitance animale", rappelle la Société Protectrice des Animaux. "Deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende", voilà ce à quoi s'exposent les citoyens qui se rendraient coupables de cet acte, d'après l'article 521-1 du Code pénal.
Abandonner son animal : un délit pouvant conduire à la prison
Si vous voulez vous séparer de votre animal, ne le laissez pas le long d'une route ou accroché à un arbre. Tournez-vous plutôt vers le centre local de la SPA se trouvant près de chez vous. Vous pourrez ainsi confier votre chien ou chat à des personnes qui sauront bien s'en occuper.
Durant l'été 2020, les cas d'abandons ont baissé, selon Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, interrogé par Ouest France. D'après ce dernier, cela s'explique notamment par le fait "que les Français sont partis moins loin en vacances et sont certainement moins partis. Ils ont été moins encombrés par leurs animaux".
Le fait que la France sorte peu à peu de la crise sanitaire, pourrait cependant provoquer une nouvelle hausse de ce fléau dans les mois à venir.