De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous allez certainement voir fleurir des noms étranges dans les étals de votre supermarché. Depuis mercredi dernier, la chaîne de grande distribution Carrefour propose des fruits et légumes ''interdits'', qui sont en fait issu de semences paysannes. Ces produits étaient jusqu’ici non commercialisés car ils proviennent de semences non homologuées, et non-inscrites dans le catalogue national qui, selon la loi de 1981, répertorie les espèces autorisées à la vente et à la culture.
Pour avoir sa place sur la liste, les agriculteurs doivent débourser entre 1 000 et 10 000 euros, explique l’Express. La chaîne s’est engagée sur une durée totale de cinq ans avec les maraîchers qui vont pouvoir retrouver leurs produits sur les étalages d'une quarantaine de magasins franciliens et bretons.
A lire aussi: Fruits et légumes bio : les marges "exorbitantes" des supermarchés
Elargir la distribution
La grande distribution n’a jamais eu interdiction de vendre ces produits. Si elle a fait le choix de ne pas les commercialiser, c'est parce que la demande était très faible avant la montée du végétarisme et du véganisme.
Le directeur des partenariats avec le monde agricole chez Carrefour, Philippe Bernard, a confié au Figaro : "Nous voulons élargir notre offre car nos clients sont demandeurs de produits sains et bio". Il a également ajouté dans le quotidien : "Notre fondation s'engage à créer un mouvement citoyen en faveur des variétés de semences menacées d'extinction. Nous allons aider à leur conservation et proposer une pétition en ligne pour que la loi évolue et autorise la commercialisation des produits issus de ces semences".