De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’arrivée d’un enfant est toujours en grand moment de bonheur mais aussi de prises de décisions importantes. Particulièrement quand le moment vient de choisir un prénom que l’enfant portera toute sa vie. Certains parents rivalisent d’inventivité pour que leurs enfants se distinguent.
Dans les cours de récréations, il n’est donc pas rare de croiser un petit Abriel ou une petite Kléïya. Par souci d’originalité, de vieux prénoms reviennent à la mode, de nouvelles orthographes fantaisistes font leur apparition et certains n’hésitent pas à inventer eux-mêmes des prénoms.
En France, une loi datant du 8 janvier 1993 stipule que les parents peuvent donner n’importe quel prénom à leur enfant. Cependant, des exceptions existent. Les officiers de l'état civil peuvent refuser un prénom au moment de l'enregistrement de la déclaration de naissance.
Prénom refusé à l’état civil : protéger "l’intérêt de l’enfant"
Le nom est souvent refusé parce que jugécontraire à "l’intérêt de l’enfant". Si un prénom est associé à une personnalité publique communément détestée ou s’il peut être source de moqueries, les officiers de l'état civil auront tendance à le refuser. Idem si le prénom "viole le droit d’une autre personne à voir protéger son nom de famille" ou encore si "l’enfant porte le nom d’un seul de ses parents et a comme prénom le nom de l’autre parent." Enfin, depuis une circulaire du 23 juillet 2014, les prénoms contenant des signes diacritiques qui ne font pas partie de la langue française (comme ċ ou ñ) sont également interdits.
Toutefois, il ne s’agit pas d’une science infuse : aucun texte n’encadrant précisément l’atteinte à "l’intérêt de l’enfant". En 2021, en Dordogne, l’état civil de Périgueux a, par exemple, enregistré la naissance d’un petit Canard. L’administration a accepté de donner ce deuxième prénom, pour le moins insolite, au petit Dyklan suite à l’explication émouvante donnée par son grand-père. "Canard" était le nom d’adoption de son aïeule abandonnée à la naissance et recueillie par un certain Georges Canard.
Parfois, malgré les explications des parents, les officiers de l'état civil interdisent tout de même le prénom. Les parents peuvent toutefois faire appel auprès du procureur de la République. Ce-dernier tranche le litige et peut donner raison aux parents. Si en France il n’existe aucune liste exhaustive de prénoms interdits, voici quelques-uns des prénoms qui ont déjà été, et seront sûrement encore, interdits.