De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Attaque sur internet : qui est concerné ?
Depuis vendredi 22 février 2019, le réseau internet mondial est visé par une attaque informatique impressionnante. Un fléau qui concerne tout le monde puisque c’est l'organisme international qui attribue les adresses internet (ICANN) qui a été attaqué, indique Ouest-France. Autrement dit, les pirates peuvent potentiellement avoir accès à toutes sortes de données.
Le secrétaire d’État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, a lui même confirmé l'alerte lancée par l'ICANN.
"Ils ont piraté l’annuaire et chaque fois que vous mettez l’adresse (d’un site internet), au lieu d’aller sur la vraie machine, ils nous amenaient sur une autre machine qui leur appartient", a-t-il expliqué sur le plateau de Cnews, avant d’ajouter : " Vous avez l’impression d’être sur le site […] sauf qu’en fait vous êtes sur la machine de ceux qui vous attaquent".
Les pirates cibleraient "aussi bien des gouvernements que des services de renseignements ou de police, des compagnies aériennes ou l'industrie pétrolière et ce, au Moyen-Orient ou en Europe", précise l’Obs, qui a interrogé des experts.
En modifiant les adresses des sites internet, les pirates informatiques cherchent en priorité à obtenir les adresses mail et les mots de passe des utilisateurs. "Ils peuvent récupérer vos données, ils peuvent les utiliser pour se reconnecter, pour prendre de l’argent", a affirmé Mounir Mahjoubi.
Attaque sur internet : qui sont les pirates ?
"Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça", affirme David Conrad, un des responsables de l'ICANN.
Selon les experts contactés par l’Obs, il pourrait s’agir d’une attaque effectuée par des individus qui cherchent à escroquer des internautes ou alors, par des Etats qui souhaiteraient espionner d’autres pays.
"Il y a des preuves que cela vient d'Iran ou est fait pour soutenir l'Iran", ajoute Ben Read, employé de la firme spécialisée dans le cyber-espionnage, FireEye.
Par ailleurs, l’Obs rappelle que "selon experts et autorités de nombreux pays (en particulier les Etats-Unis), la Chine, la Russie, l'Iran ou la Corée du Nord sont particulièrement actifs en matière de piratage, ce que démentent les intéressés."
Et Mounir Mahjoubi de se poser la question pendant son interview : "est-ce que c’était pour montrer ses forces, est-ce que c’était pour des cibles particulières, sur une certaine région du monde ? [...] qui avait intérêt, qui avait les moyens de mobiliser les techniques pour le faire ?"