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Ces dernières années, des milliers de Français se sont expatriés au Portugal, dont 80% de retraités. Le pays de 11 millions d'habitants est devenu un véritable petit paradis pour les séniors de l'Hexagone. 

Plus de 50 000 Français se sont exilés au Portugal ces dernières années, dont 80 % de retraités, indique BFM. Au-delà du simple climat et des paysages agréables, l'exode s’explique par les nombreuses mesures fiscales mises en place par le pays en faveur des séniors. En effet, depuis 2013, le Portugal offre une fiscalité très avantageuse aux retraités européens souhaitant s’installer sur son territoire.

Premièrement, l’Etat portugais propose une exonération totale d’impôts sur les pensions de retraite des anciens salariés du privé ou des indépendants, et ce, pendant une durée de dix ans. Pour pouvoir bénéficier de la mesure, deux conditions sont tout de même à respecter : ne pas avoir été domicilié dans le pays au cours des cinq dernières années et s éjourner plus de 183 jours par an, soit six mois et un jour, au Portugal. En revanche, les retraités de la fonction publique ne peuvent pas être exonérés et devront continuer à payer leurs impôts à l’administration française.

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Pas d’ISF ni de droits de succession

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En outre, les retraités les plus riches sont également exonérés d'impôt sur la fortune, pour une raison simple : le Portugal n'en possède pas. Par ailleurs, il n’y a pas de droits de succession en ligne direct pour les descendants ou les conjoints. Comme le souligne l’OBS, le coût de la vie est également 25% inférieur à celui de la France, malgré une TVA plus élevée, à 23%.

De fait, la plupart des dépenses courantes comme celles liées à l’électricité, la nourriture ou les transports sont moins chères et le prix de l’immobilier est également intéressant. Par exemple, un appartement sur Lisbonne coûte en moyenne 3 000 euros du mètre carré, contre plus de 7 000 euros à Paris. 

Seule ombre au tableau, le système de santé portugais s’avère plus contraignant que son équivalent français. Si il est moins onéreux qu’en France, le système est engorgé et les soins dans le privé sont très chers. Fortement touché par la crise de 2009, le Portugal souhaite s'appuyer sur le tourisme et les retraités exilés à fort pouvoir d’achat pour retrouver une stabilité économique et favoriser une embellie de la croissance. 

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