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Scandale au sein de l’association de Mère Teresa : 1500 euros pour un nourrisson
Payer pour adopter un enfant : c’est ce que proposait une des membres de l’association des Missionnaires de la Charité, créée en 1950 par Mère Teresa, en Inde. Depuis la semaine dernière, les foyers catholiques qui accueillent des mères délaissées et leurs enfants, de tout le pays, font l’objet d’inspections, à la demande de Maneka Gandhi, ministre des Femmes et du développement de l’enfant.
D’après le Figaro, la soeur soupçonnée, Konsalia Balsa, a avoué avoir vendu trois enfants à un couple, moyennant “550 à 1500 euros”, avec l’aide d’Anima Indwar, un travailleur social, dans le centre Nirmal Hriday, dans la banlieue pauvre de Ranchi, en Inde. Un quatrième enfant aurait été donné "gratuitement", tandis que la religieuse faisait passer ses demandes d'argent pour des "frais d'accouchements".
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Un trafic d’enfants chez Mère Teresa qui durerait depuis trois ans
D’après RFI, le centre où a eu lieu l’horrible commerce abriterait environ 450 enfants, qui y sont nés, pour la plupart. Hors, curieusement, seuls 170 enfants ont été enregistrés. La disparition des 280 autres enfants pourrait s'expliquer par l'arrêt soudain du partenariat entre les Missionnaires de la Charité et l'adoption publique, qui aiguille les orphelins vers ces foyers catholiques.
Les autorités se sont saisies de l’affaire : les deux personnes soupçonnées ont été arrêtées pour enlèvements, d’après le Times of India. Trois des quatre enfants vendus ont été retrouvés par la police indienne, et rendus à leurs familles respectives.
De son côté, l’organisme créé par Mère Teresa nierait la véracité de cette histoire, qu’elle dit être inventée de toutes pièces par des groupuscules hindouistes, voulant entâcher la mémoire et la sainteté de celle qui a voué sa vie aux pauvres.
La vente d’êtres humains continuent de faire des ravages en Inde, où près de 90 000 enfants seraient enlevés à leurs mères, souvent trop pauvres et seules pour les éduquer.