De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le cerveau de Stephen Paddock, plus connu sous l’identité du "tueur de Las Vegas", va être disséqué par le Dr Hannes Vogel, directeur de la neuropathologie au Stanford University Medical Center, rapporte le New York Times. Le but est de rechercher quel a été l’élément déclencheur, le soir du 1er octobre dernier, qui a poussé cet homme, au casier judiciaire vierge, à tuer 58 spectateurs lors d’un concert.
Le cerveau du tueur est légèrement endommagé en raison de la balle qu’il s’est tiré dans le crâne, indique le quotidien new-yorkais, mais cela ne devrait pas empêcher le neurologue de l’étudier minutieusement.
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Les chances de retrouver les motivations du tueur sont très minces
Le neurologue va rechercher toutes de sortes de signes et de spécificités, y compris les accidents vasculaires cérébraux, les maladies des vaisseaux sanguins, les tumeurs, certains types d'épilepsie, la sclérose en plaques, les troubles dégénératifs, les traumatismes physiques et les infections, explique le New York Times. Cependant, la plupart des maladies psychiatriques ne sont pas discernables via ce type d'examen.
Les chances de retrouver les motivations du tueur à travers son tissu cérébral sont très minces, mais pour le neurologue, cela permettra de "faire taire toutes les spéculations" autour de ce sujet.
Une excuse pratique
Sur les cinq dernières années, le Dr Vogel a analysé au total 129 cerveaux, il a d’ailleurs déclaré au New York Times : "La soi-disant tumeur cérébrale est une excuse très pratique pour le fait qu’il ait tiré sur des gens", et ajoute : "Je ne pense jamais avoir entendu parler de quelqu'un qui se soit livré à un massacre parce qu'il avait une tumeur au cerveau."