Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L'enquête avance. Malgré la combustion du corps, "plein d'indices ont pu être recueillis" et "l'autopsie a permis de conclure à un certain nombre d'éléments intéressants pour l'enquête". Telles ont été les premières déclarations d'Edwige Roux-Morizot ce vendredi 3 novembre concernant les résultats de l'autopsie du corps d'Alexia Daval, 29 ans. Selon la magistrate, "on connaît les raisons de la mort d'Alexia, mais des examens complémentaires sont encore nécessaires pour en connaître le détail". Et si elle ne souhaite, pour l'heure, pas en divulguer davantage afin de ne pas nuire à l'enquête, ces révélations donnent un nouveau tournant aux investigations menées durant trois jours.
A lire aussi : Mort d'Alexia Daval : un clan qui fait front ensemble
"Plusieurs hypothèses à vérifier"
Pratiquée jeudi 2 novembre tard dans la soirée à l'institut médico-légal de Besançon, l'autopsie s'est révélée "concluante", a précisé la procureure de Besançon. Pour autant, il reste, selon elle, "encore plusieurs hypothèses et beaucoup d'éléments à récupérer et à vérifier". Dans tous les cas, ces résultats permettent désormais aux enquêteurs de la section de recherches de Besançon d'orienter leurs recherches après avoir passé trois jours à relever le moindre indice sur la scène de crime.
"Ni banderole, ni message, ni revendication"
Partie courir samedi dernier vers 9h30, Alexia Daval n'a donc jamais pu rejoindre son domicile. Sa disparition avait été signalée ce même jour aux alentours de midi par son mari. Alors qu'une battue citoyenne de 400 personnes se tenait a proximité, le corps de la jeune femme a finalement été retrouvé lundi dernier par les gendarmes dans un bois de Velet-Esmoulin. Afin de lui rendre hommage, sa famille, "touchée par l'élan de solidarité et les témoignages de sympathie", a invité à une marche silencieuse dimanche à 11h à Gray.
Sa mère, Isabelle Fouillot, gérante avec son mari d'un bar-brasserie-PMU a indiqué dans une brève déclaration à la presse que sa famille et elle ne souhaitaient, "ni banderole, ni message, ni revendication. Chaque participant est invité, s'il le souhaite, à amener une rose qu'il pourra déposer devant notre commerce en fin de marche".
En vidéo - "Elle n'avait pas de tendance suicidaire". Le procureur se dit "préoccupé" par la disparition d'Alexia Daval