Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ils sont contraints de rester chez eux. Durant le confinement, les Françaises et les Français - pour beaucoup d'entre eux - ont du temps à occuper. Certains se tournent donc logiquement vers le jardinage ou l'entretien de plantes de domicile, indique La Dépêche.
Avant le mercredi 1er avril, toutes les jardineries de France étaient fermées. Ce n'est plus cas. La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, autorise, désormais, "la vente des semences et de plants potagers, considérés comme un achat de première nécessité". Une nouvelle qui devrait ravir les amoureux de la nature.
Un quiproquo pour les clients
Pourtant, si en théorie, vous pouvez vous rendre en magasin, en pratique, de nombreux produits manquent à l'appel dans certains établissements, empêchant toute pratique du jardinage, et d'autres refusent l'entrée des clients s'ils n'ont pas commandé au préalable sur un site Internet. Un manque de clarté qui désoriente les citoyens ne sachant pas s'ils peuvent, ou non, se rendre dans leur jardinerie habituelle.
Dans une grande zone commerciale de Carcassonne (Aude) par exemple, une jardinerie laisse entrer ses clients comme à l'accoutumée en les prévenant simplement des mesures d'hygiène à respecter, tout inscrites sur des affiches. Tous les rayons y sont libres d'accès et la plupart des produits sont vendus sans soucis de stock apparent. Mais c'est loin d'être le cas partout.
Cette organisation très hétérogène se fait ressentir un peu partout en France, témoignant d'un manque d'organisation qui pourrait être dû à une reprise de l'activité inattendue.
Une mesure d'équité
Cette autorisation de reprendre une activité à peu près "normale" s'est faite par souci d'équité, explique le portail d'informations en ligne Actu.fr. En effet, depuis le début du confinement, seules les enseignes vendant de la nourriture pour animaux avaient l'autorisation d'excercer. Malgré cette opportunité, tous n'ont pas décidé de rouvrir.
Encore énormément de boutiques, parfois même des grosses enseignes, n'ont pas modifié leur messagerie vocale dans laquelle elles expliquent que leur magasin est fermé jusqu'à nouvel ordre à cause du confinement. D'autres décident d'ouvrir de nouveau leurs portes mais de manière partielle, en ne vendant que certains produits, et à des horaires exceptionnels.
Un temps d'adaptation
Il faudra encore un peu de temps pour que les enseignes ayant décidé de rouvrir remplissent leur stocks ou trouvent une solution alternative en respectant les mesures d'hygiènes, rappelle La Dépêche. Les jardineries sont, désormais, considérées comme des achats de première nécessité car il est possible d'y trouver de la nourriture.
En dehors des fleurs et des plantes, vous pourrez aussi trouver du matériel de bricolage qui est disponible à la vente. Vous êtes donc autorisés à en acheter mais pas en direct. La plupart des magasins ont mis en place des systèmes de drive, comme l'avait déjà expliqué Planet.