Irez-vous vivre dans cette région pour 25 000 euros ?Commune de Bagnoli del Trigno, office du tourisme localabacapress
Chaque nouvel arrivant peut compter sur une importante subvention de 25 000 euros. La commune souffre, en effet, de grave problèmes de dépeuplement... Et souhaite rester attractive.

Vous avez besoin d'argent et vous aimez l'Italie ? Arrêtez tout et déménagez, direction le Molise ! Cette région italienne née en 1963 d'une séparation avec les Abruzzes ne recule devant rien pour faire venir de nouveaux habitants, rapporte Le Figaro.

Après avoir proposé des maisons à un euro pendant plusieurs années, cette région offre désormais des subventions à ses nouveaux arrivants. Les autorités locales proposent ainsi une aide de 700 euros par mois pendant trois ans, ce qui représente tout de même un total de 25 200 euros.

Italie : une aide de 25 000 euros pour lutter contre la dépopulation

Cette aide ne concerne néanmoins que les communes de moins de 2000 habitants et est conditionnée à l'ouverture d'un commerce sur place, précise le quotidien. Il s'agit pour la région de dynamiser son activité économique : "Nous voulons que les gens investissent ici. Ils peuvent ouvrir n’importe quel type d’activité : boulangerie, papeterie, restaurant... C’est un moyen de donner vie à nos villes tout en augmentant la population", explique le président du Molise, Donato Toma.

Italie : une aide de 25 000 euros pour lutter contre la dépopulation© abacapress

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La commune de Bagnoli del Trigno, dans le Molise

Cette région rurale du Sud de l'Italie est en effet confrontée à un sévère phénomène de désertification. La région a perdu 9000 habitants depuis 2014 et le phénomène semble s’accélérer. 2800 résidents sont en effet partis en 2018. Du fait de cet exode, le nombre de décès dépasse désormais celui des naissances.

La région de Molise prévoit également de verser une aide de 10 000 euros à chaque commune de moins de 10 000 habitants. "Ce n’est pas qu’une question de population. Les gens ont aussi besoin d’infrastructures pour rester", souligne Donato Toma.