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La première dame enchaîne les visites depuis le début du quinquennat de son époux, Emmanuel Macron. Toutefois, Brigitte Macron n’est pas toujours la bienvenue sur les lieux où elle se rend. Les décisions politiques prises par le président de la République et le gouvernement sont loin de faire l’unanimité, et c’est parfois elle qui en paie le prix.
Brigitte Macron : sifflée et huée lors d’un match caritatif à Reims
Le 21 mars dernier, la première dame s’est rendue au stade de Reims afin de participer à un match caritatif en faveur de l’égalité femme-homme et de la mixité des représentations. Bien que la cause soit noble, ce n’est pas vraiment ce que le public a retenu de l’événement.
De nombreux supporters ont sifflé et hué Brigitte Macron ce jour-là. Cette dernière, accompagnée de la comédienne Muriel Robin, était censée donner le coup d’envoi de ce premier match de football mixte. Néanmoins, La Fondation des femmes et l’association Femmes relai 51, qui organisaient l’événement, ont pris la décision d’attribuer ce rôle à Muriel Robin compte tenu de l’accueil réservé à la première dame.
Si la compagne d’Emmanuel Macron s’est attirée les foudres des quelques 10 000 spectateurs présents lors de ce match, c’est notamment en raison du week-end à La Mongie que s’est accordé le couple présidentiel quelques jours auparavant.
Ce séjour au ski a fait l’objet de controverse auprès des "Gilets Jaunes" dont les manifestations ont été très violentes ce même week-end. Brigitte Macron a, par la suite, accusé le coup. "C'était moi qui lui avais préparé une escapade mais bon... voilà", a-t-elle confié à l’AFP.
Dans les deux mois qui ont suivi cette affaire, un jeune collégien a envoyé une lettre d’excuse à la première dame. Il y exprime son regret de "s’être laissé emporter par la foule qui sifflait", relate Gala.
Vidéo : Trump a fait vivre l'enfer au couple Macron
Brigitte Macron : cette visite en Egypte qui lui a value de nombreuses critiques
Des baskets dorées au prix de 725 euros. Voilà ce qui a valu une large polémique autour de Brigitte Macron lors de son voyage officiel en Egypte le 27 janvier dernier. La première dame s’est attiré la colère des "Gilets Jaunes" à cause de sa tenue vestimentaire, rapporte Capitale.
Les manifestants ont revendiqué le prix excessif de la paire de chaussures portée par l’ancienne Amiénoise lors de sa visite du grand temple d’Abou Simbel. Ces petits bijoux signés Louis Vuitton valent "le salaire d'une caissière ou d'une petite retraitée qui sont actuellement sur des ronds-points avec les Gilets Jaunes", peut-on lire dans les commentaires publiées par des manifestants sur les réseaux sociaux.
En réponse à cette polémique, les proches de la première dame ont expliqué à France Info qu’il s’agissait de "chaussures prêtées". Ce serait un système mis en place pour que "cela ne coûte rien à l'État et pour mettre en valeur les créateurs français" a indiqué l’entourage de Brigitte Macron.
Toutefois, malgré ces quelques déboires, il arrive aussi que de fausses informations circulent...
Brigitte Macron cible d'un jet de sac poubelle à Marseille ?
Ce vendredi 14 juin dernier, La Provence précisait que la locataire de l’Elysée avait été la cible d’un jet de détritus alors qu’elle visitait la ville de Marseille. Une personne aurait, selon les dires du journal quotidien, lancé un sac-poubelle depuis le troisième étage de l’un des immeubles de la cité Félix-Pyat où se trouvait Brigitte Macron. "Vous n’avez pas honte ?!" l’a défendue une habitante depuis son balcon. L'article précise par ailleurs que l ’incident n’est pas allé plus loin.
Cette information a été reprise par différents médias parisiens, "s'appuyant à tort sur (cet) article paru ce vendredi matin" précise La Provence en indiquant :
"Brigitte Macron n'a jamais reçu de sac poubelle, ni été invectivée par les habitants de la cité Felix Pyat hier à Marseille. Au contraire, ce sont les habitants eux-mêmes qui, lui réservant un accueil très souriant, tout comme plus tard au Castellas, ont remis de l'ordre. La rédaction de La Provence s'inscrit en faux contre les allégations non vérifiées de certains confrères."
La locataire de l’Elysée a ensuite tranquillement poursuivi sa rencontre avec les riverains des quartiers nord de Marseille. Selfies, témoignages et requêtes ont rythmé la balade de l’ancienne professeure de lettres.
Il faut dire que la première dame a bénéficié d’un dispositif de haute sécurité. Autour d’elle, gravitaient plusieurs policiers en civile issus de la protection de la présidence de la République, indique 20 Minutes. Il y avait également plusieurs agents de la direction départementale de la sécurité publique.