La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le 24 février 2022, il est environ 5 heures du matin à Moscou quand Vladimir Poutine lance une offensive contre l'Ukraine. Invoquant l'article 51 de la partie 7 de la Charte des Nations unies sur la légitime dégense, le président russe indique avoir pour objectif de "démilitariser et de dénazifier" le pays, accusant le régime de Kiev d'intimidation et de génocide. L'homme d'Etat a souligné sa volonté de "traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie". "Nos plans ne comprennent pas l’occupation des territoires ukrainiens. Nous n’allons rien imposer par la force à personne", a-t-il affirmé.
Une dizaine de jours plus tard, l'opération militaire menée par les forces armées russes a fait bondir le nombre de réfugiés ukrainiens fuyant la guerre, atteignant ainsi 874 000 personnes au 1er mars d'après le dernier recensement du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Au 2 mars, le ministère de la Santé ukrainien a déploré la mort de 352 civils depuis le début de l'invasion. Par ailleurs, plus de 2000 personnes auraient été blessées, dont 14 enfants. Du côté russe, la page Facebook du ministère de la Défense ukrainien affirme que 3500 soldats russes seraient morts ou blessés au 28 février. A noter que le bilan humain de cette guerre est difficile à établir pour le moment, et a pu évoluer depuis la publication de ces chiffres.
Guerre en Ukraine : la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine
Comme l'indique BFMTV, le neuvième jour de l'invasion russe sur le sol ukrainien a été marqué par la prise de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, à Zaporijjia, dans la nuit de jeudi 3 au vendredi 4 février 2022. Les tirs de l'armée ont provoqué un incendie, qui a pu être éteint plus tard par les pompiers. Selon les premières recherches, aucune fuite radioactive ou dégât matériel important n'a été détecté.
Malgré les sanctions économiques à l'encontre de la Russie, Vladimir Poutine semble plus déterminé que jamais à poursuivre cette attaque. Dimanche 27 février, le maître du Kremlin a menacé d'avoir recours à l'arme atomique. Selon un sondage exclusif de l’institut CSA pour Cnews, 76% des Françaises et Français s'inquiètent de ce chantage nucléaire. Si bien que les amateurs de science-fiction post-apocalyptique craignent sans doute le scénario de l'hiver nucléaire, un phénomène hypothétique dans lequel une guerre atomique mondiale plongerait l'humanité toute entière dans une ère inédite. De quoi s'agit-il, au juste ?
*Enquête réalisée en ligne entre le 1er et le 2 mars sur un échantillon national représentatif de 1 010 personnes âgées de plus de 18 ans.
Hiver nucléaire : à quoi ressemblerait le monde ?
En 1963, une équipe de scientifiques incluant l'astrophysicien Carl Sagan, réfléchit aux conséquences d'une guerre nucléaire d'ampleur mondiale. Ainsi, les spécialistes en sont venus à la conclusion que l'ensemble des dégâts infligés par les bombes atomiques pourraient faire entrer le monde dans l'hiver nucléaire.
Si plusieurs centaines, voire milliers de bombes étaient lancées par divers pays aux quatre coins du globe, elles pourraient répandre jusqu'à 180 millions de tonnes de poussière. Immenses tempêtes de feu, sols recouverts de suie et de débris, fumées opaques, ciel sombre à midi... La poussière provoquée par les explosions masquerait les rayonnements du soleil, détruirait la couche d'ozone et ferait drastiquement baisser les températures, selon la chaîne Youtube de Life Noggin.
Cela signifie-t-il pour autant que l'espèce humaine serait condamnée à disparaître ?
Hiver nucléaire : l'espèce humaine peut-elle y survivre ?
La baisse brutale et fulgurante des températures causée par un hiver nucléaire serait dramatique pour l'être humain, car la dévastation des cultures aura pour effet direct une famine mondiale. Si bien que plusieurs milliards de personnes seraient susceptibles de mourir de faim. Par ailleurs, le froid pourrait être plus rapide encore que lors de la dernière ère glaciaire, il y a plusieurs milliers d'années, où l'homme avait bien failli disparaître.
Dans le même temps, la quantité d'UV serait infiniment multipliée, si bien qu'il suffirait de quelques minutes pour attraper un coup de soleil dans certaines régions du monde. A noter que cette hypothèse avancée par Life Noggin ne prend en compte que l'explosion d'une centaine de bombes, alors qu'il y en a environ 15 000 dans les arsenaux du monde.
Avec 100 bombes, ou moins, le créateur de la vidéo indique qu'il est possible que l'espèce humaine survive aux désastreuses conséquences d'un hiver nucléaire.