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Et si la justice française avait donné le ton avec sa dernière décision ? David Hallyday et Laura Smet sont-ils en voie d'être reconnus officiellement comme héritiers de leur père ?

Héritage de Johnny Hallyday : "une grande satisfaction"

C’est une première victoire, "une grande satisfaction", pour David Hallyday et Laura Smet. La justice a ordonné ce mardi 18 décembre le gel de 37,5% des royalties issues des albums de Johnny Hallyday, soit la moitié de ce qui était demandé par les aînés du rockeur.

Si la bataille juridique autour du testament californien du Taulier – dont Laeticia Hallyday est la seule bénéficiaire – suit son cours, cette décision marque un tournant. "C'est une grande satisfaction. Quasiment un an après le décès de Johnny Hallyday, cette décision vient reconnaître la qualité d'héritiers de David et de Laura" pour Me Piccio qui s’est exprimée sur l’antenne de BFMTV.

Me Piccio estime que cette décison a été rendue "en fonction des droits que la juridiction estiment les leurs (ceux des aînés, ndlr) sur l'héritage de leur père". "Donc oui, on peut dire que cette décision est une bonne décision", ajoute l'avocate.

De fait, les juges ont appliqué le droit français pour obtenir ce pourcentage de 37,5%. Selon leur calcul, c’est la part qui reviendrait à David et Laura si le droit national était appliqué pour déterminer les parts de chaque enfant dans l’héritage de l’idole des jeunes. Les magistrats ayant exclu les parts de Jade et Joy des 75% de gel initialement demandé, explique Franceinfo.

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Héritage de Johnny Hallyday : deux autres décisions en attente

Dans cette bataille judiciaire, d'autres étapes sont notées ces prochains mois à l'agenda des aînés et de la veuve de Johnny. Le 22 mars, le tribunal de Nanterre devra déterminer la compétence des juridictions françaises pour se prononcer sur la validité du testament.

Avant cela, rendez-vous est donné aux parties devant la justice américaine le 22 janvier. Après le décès du chanteur, Warner, Universal et Sony avaient décidé de bloquer le versement des royalties dans l’attente du règlement du litige sur l’héritage. Le tribunal californien décidera donc si les maisons de disque devront tout de même les verser au JPS trust qui a aujourd'hui la gestion des actifs de Johnny Hallyday. 

Ce volet américain inquiète Me Carine Piccio car "si la justice californienne ordonne le transfert des droits (...), les maisons de disque ne pourront plus retenir les redevances", a-t-elle confié à RTL.