Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
5 000 foyers sans électricité dès 6h30. Mardi 10 décembre 2019, une panne d'électricité a touché le centre-ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales), notamment la préfecture. La CGT a revendiqué la coupure de courant, déclarant qu'il s'agissait d'une action de protestation contre la réforme des retraites. Dans la matinée, Enedis avait mis ce problème soudain sur le compte d'"un probable acte de malveillance", rapporte BFM TV.
Panne de courant : "On revendique cette coupure"
"On revendique cette coupure qui ciblait la préfecture (des Pyrénées-Orientales) et le marché (de fruits et légumes) Saint-Charles, pour défendre le régime des retraites des salariés d'EDF-GDF", a annoncé Xavier Charreyron, secrétaire départemental CGT-Energie à l'AFP et BFMTV.
"On va défendre corps et âme ces acquis, mais on ne fait que défendre un service qui revient à la Nation", a-t-il annoncé.
"Il y a eu des dommages collatéraux. On est navrés, on s'excuse auprès des particuliers. Mais on défend un régime spécifique, historique, qui concerne les agents d'astreinte qui peuvent revendiquer un départ à la retraite dès lors qu'ils cumulent 15 ans minimum d'astreinte", a ajouté le manifestant.
"Ces agents peuvent partir cinq ans plus tôt (que les autres agents), soit à 57 ans, mais ils travaillent dans des conditions difficiles, qu'il pleuve, qu'il neige et sont d'astreinte pendant une semaine", a déploré le secrétaire départemental CGT-Energie.
Une remise de courant retardée volontairement
Le rétablissement du courant a été retardé à cause de la grève et l'occupation du site d'Enedis. En effet, le mouvement a empêché l'intervention des équipes d'astreinte, a indiqué dans la matinée le directeur territorial d'Enedis, François-Xavier Boutray. La situation est "redevenue normale" dans l'après-midi. La manifestation contre la réforme des retraites a réuni environ 3 000 personnes à Perpignan selon la préfecture. L'administration avait d'ailleurs dénombré 9 000 manifestants, le 5 décembre 2019.