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Malgré une courte trêve humanitaire décrétée unilatéralement par Israël mercredi 30 juillet entre 14 heures et 18 heures (heure française), les bombardements et combats ont continué dans la bande de Gaza (Palestine). La mise en place d’un "couloir humanitaire" au cours de la même période avait également été annoncée dans un communiqué par l’armée israélienne. Mais concrètement, que signifie une trêve humanitaire dans une période de guerre?
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Par trêve humanitaire il faut entendre une suspension des hostilités entre les deux belligérants afin de permettre une assistance humanitaire à la population civile et aux blessés (qu’ils soient combattants ou non). Il s’agit donc, pour les deux parties, de "cesser le feu" dans une zone géographique précise et durant un période déterminée. Une telle mesure reste bien loin de la signature d’un accord de paix qui mettrait fin de manière permanente au conflit armé.
Bien évidemment, la mise en œuvre – et surtout le respect – d’une telle trêve est compliquée et incertaine. Par exemple, la dernière trêve décidée par Israël a été jugée sans valeur par le Hamas car elle excluait les zones où les soldats de Tsahal étaient engagés. Par conséquent, les combattants palestiniens ne pouvaient récupérer leurs blessés sans courir de risque, ont-ils expliqué devant les caméras de TF1.
Une trêve humanitaire reste extrêmement précaire
Généralement, les trêves se caractérisent par leur finalité humanitaire. En effet, le droit humanitaire, qui se fonde notamment sur les conventions de Genève, met en place des mécanismes de protection à l’égard des combattants et des non-combattants qui sont touchés par le conflit.
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La trêve, à l’instar d’un cessez-le-feu ou même d’un armistice, ne met pas légalement fin à l’état de guerre. Elle consiste simplement en une suspension temporaire des hostilités. Cela permet, comme le prévoit l’article 15 de la première convention de Genève de "recueillir les blessés et les malades" et "d’assurer les soins nécessaires".
Les "trêves humanitaires" sont-elles obligatoires ?
Un peu partout dans le monde, les chefs d’Etat et l’ONU appellent Israël et le Hamas à "un cessez-le-feu immédiat" ou encore à une "trêve humanitaire". Toutefois, personne n’est à même de l’imposer aux deux parties. Les belligérants sont néanmoins tenus par le droit des conflits armés à certaines obligations humanitaires comme par exemple autoriser les secours de caractère indispensables à la survie de la population civile.
Ces secours et les biens de première nécessité de la population peuvent circuler via des couloirs ou corridors humanitaires. C’est notamment ce qu’avait prévu Israël ce mercredi.
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Depuis le début de l’opération "Bordure protectrice" le 8 juillet dernier, pas moins de 1118 Palestiniens ont été tués dont 827 civils (243 enfants parmi ces derniers), avance Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Plus de 6000 blessés ont également été rescencés. Côté Israélien, 56 soldats et 3 civils sont morts. Il s’agit du bilan le plus lourd pour l’Etat hébreux depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.
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