De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une fusillade a éclaté jeudi soir sur l'avenue des Champs-Elysées, ont rapporté plusieurs médias peu après 21 heures. Un policier a été tué et un autre grièvement blessé par balles, a annoncé la préfécture de police à l'AFP. L'auteur des coups de feu a quant à lui été abattu. L'attaque a ensuite été revendiquée par l'Etat islamique.
Une source policière a indiqué au Monde que "l'assaillant est arrivé en voiture, est sorti et a ouvert le feu sur un car de police à l'arme automatique. Il a tué l'un des policiers et a essayé de s'en prendre aux autres en courant, puis il a été abattu". Deux policiers ont été blessés, dont un en urgence absolue. Ces policiers appartiennent à la 32e compagnie d'intervention de la direction de l'ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris (DOPC).
Une enquête en flagrance ouverte
Vers 22h45, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre Henry-Brandet, a appelé à la prudence face aux informations contradictoires qui circulaient et a indiqué ne pas pouvoir confirmer l'identité de l'assaillant, celle-ci n'ayant pas été encore établie de manière "précise et claire".
Peu après les coups de feu, la préfecture de police a immédiatement appelé à ne pas se rendre sur les lieux et à respecter les consignes des forces de l'ordre. Dans la soirée, les stations de métro Ligne 1 George V, Roosevelt et Champs-Elysées-Clémenceau étaient fermées, avec un dispositif de sécurité maximal sur l'avenue. Tout le quartier a également été bouclé.
La section antiterroriste de la police judiciaire et la direction générale de la sécurité intérieur (DGSI) ont été saisies, a annoncé le parquet de Paris. Une enquête en flagrance a été ouverte.
VIDEO. Fusillade sur les Champs-Elysées : les premières images en bas de l'avenue