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Cet élu français a-t-il abusé de ses privilèges : quatre déjeuners à 13 747 euros
“Ces déjeuners au salon du Bourget, c’est du boulot, pas de l’amusement”, lançait récemment Thierry Meignen, maire Les Républicains (LR) du Blanc-Mesnil, une commune de Seine-Saint-Denis. L’élu, qui estime que de telles critiques sont des plus “gonflées”, se sent obligé de se justifier, rapporte Capital, parce qu’il est attaqué par l’opposition pour quatre repas des plus coûteux : au total, ils ont coûté quelque 13 747 euros, à la charge des Françaises et des Français.
“Il s’agit de déjeuner de travail avec des personnes qui ont un rôle important dans le développement économique de la commune ou qui la font rayonner”, poursuit encore l’édile qui dit avoir reçu le président de la fédération régionale de tennis ainsi que celui de la ligue départementale. Il a également vu le président du club local, arguant que “le tennis est une locomotive sur la ville”.
En pratique, le maire du Blanc-Mesnil aurait réservé une table de dix assiettes les 17, 19, 20 et 21 juin 2019, lors du salon du Bourget. À chaque reprise, insiste Le Parisien, les repas se sont déroulées sur l’une des terrasses offrant une vue imprenable sur les pistes.
“Évidemment, les maires ont la possibilité de faire des repas de travail, de voir des entrepreneurs… Mais à ce prix-là ? C’est tout de même l’argent des contribuables”, s’étrangle Didier Mignot, élu PCF, qui s’insurge de voir plus de 10 000 euros dépensés pour nourrir 40 personnes.
Ces élus français qui abusent de leurs privilèges : des soupçons de plus en plus récurrents ?
Thierry Meignen n’est pas le seul élu à s’être fait épingler, ces derniers mois. C’est également le cas de Thierry Gueguen, qui fut le maire de Séranon (Provence-Alpes-Côte-d’Azur, PACA). Ce dernier, rappelle Planet, a récemment été entendu par le tribunal correctionnel de Grasse. Il fait l’objet d’une plainte déposée par Claude Bompar, l’actuel maire de la commune, qui dénonçait les conditions de logement de son prédécesseur.
Et pour cause ! Des années durant, Thierry Gueguen aurait profité d’une situation des plus incroyables. Il aurait payé 91 euros de loyer mensuel pour un appartement de 160 mètres carrés. Il est dorénavant soupçonné de “prise illégale d’intérêt”.
Plus récemment, un post Facebook s’indignait des prétendues conditions d’accès à la retraite des députés. Certains internautes étaient persuadés qu’après 6 mois de mandat, nos élus pouvaient prétendre à une retraite à taux-plein… Or, comme l’expliquait Planet, il s’agit bel et bien d’une fake news.