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Une femme, au volant d'une voiture rouge, a pris l'habitude de prendre en filature des automobilistes depuis plusieurs mois. Les témoignages se multiplient sur Facebook.

Au volant de sa Dacia rouge, une automobiliste sème la panique dans le nord du Finistère, près de Brest. Depuis plusieurs mois, elle prend en chasse des conducteurs sur la route. La femme serait blonde et aurait une quarantaine d’années.

C’est un message posté sur Facebook le 19 août, indique France Bleu, qui a mis l’affaire en lumière. Un dénommé Marc a été le premier à se plaindre des agissements de la chauffarde : "Le comportement étrange d'une femme au volant d'une Dacia rouge me pousse à mettre ce message en public. Outre le fait qu'elle mette en danger les automobilistes de part sa conduite inadmissible, elle s'amuse à suivre les gens (des femmes surtout). Attention à vous !"

"Une femme flippante, qui a suivi mon mari au boulot"

Depuis, les témoignages concordants se multiplient. Une certaine Morgane a écrit sur Facebook en parlant de la conductrice : "Une femme flippante, qui a suivi mon mari au boulot, pour au final partir une fois qu’il s’était garé. Moi, elle m’a coupé la route en me faisant des grimaces, elle est complètement folle". Margot explique avoir aussi "eu affaire à elle" : "Elle m’a laissée passer devant elle dans le bourg de Plouguin puis, pour me rattraper, elle a doublé plusieurs voitures dangereusement et s’est collée au pare-chocs, coups de klaxons et appels de phares ! Elle a un gros souci psychologique !", décrit la jeune femme sur le réseau social.

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Les premiers signalements remontent à 2014. Gwendoline fait partie des premiers automobilistes suivis par la chauffarde : "II y a 3 ans elle nous a suivis pendant 45 kilomètres avant que je sorte de la voiture. J'avais des petits dans la voiture, c'était en juillet 2014". D’autres témoins confirment que les filatures n’ont pas cessé depuis cette date.

La conductrice a été convoquée par la gendarmerie. "Oui, les faits sont connus et suivis par la brigade de Saint-Renan", explique à Ouest France le capitaine Yves Oswald, adjoint du commandant de la compagnie de Brest. Le parquet de Brest n’est pour l’instant pas saisi de l’affaire, rapporte France Bleu