De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Fin de l'humanité : les prévisions qui annoncent le poitn de non-retour
L’article publié dans le Proceedings of the National Academy of Sciences est particulièrement inquiétant pour le devenir de l’humanité et la survie de la planète Terre. Il met notamment en exergue un point de non-retour, duquel les sociétés s’approchent grandement, et après lequel les conséquences sur l’homme et ses sociétés seraient dramatiques.
L’étude sur laquelle ont travaillé des chercheurs allemands, danois et suédois alerte ainsi sur un prochain effet domino qui pourrait se manifester dans les prochaines décennies. Il suffit pour cela que dix phénomènes naturels atteignent un seuil critique et entrainent entre eux un effet domino. La fonte des calottes glaciaires, la diminution de la forêt amazonienne, la fonte du permafrost, pour n’en citer que quelques uns. Au rythme actuel, le seuil des +2 degrés Celsius fixés au moment de l’accord de Paris en 2015 serait alors atteint d’ici quelques dizaines d’années…
Fin de l’humanité : un climat apocalyptique
Ce seuil des 2 degrés en comparaison de l’ère préindustrielle, c’est précisément le point de non-retour dont il est question ainsi que le suggèrent les chercheurs. Peu importe les efforts consentis par l’humanité, une fois ce seuil franchit, le mode de gestion du climat de la Terre changerait radicalement, transformant la planète en véritable "étuve" ou "serre géante" avec une température qui finira avec le temps par se stabiliser à +4 ou +5 degrés au-dessus de la température préindustrielle. Mais à quel prix ?
"Cette étuve sera très certainement incontrôlable et dangereuse pour beaucoup. Surtout si la transition s’effectue dans un siècle ou deux, et elle pose de nombreux risques pour la santé, les économies et la stabilité politique, mais surtout pour l’habitabilité de la planète pour les humains", expliquent les chercheurs. A l’heure actuelle, la température augmente de 0,17 degrés par décennie.
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Dans un tel scénario, de très nombreuses villes disparaitront entraînant avec elles des centaines de millions de migrations, en plus évidemment des débordements de rivières, des ouragans toujours plus nombreux et de la fin des récifs coralliens. Quant à l’agriculture, organisée autour des villes et de certaines régions, elle en serait complètement chamboulée, entraînant hausse de prix et pénurie.
Des conséquences qui pourraient se faire sentir d’ici la fin du siècle selon le scénario catastrophique. Quant à l’humanité, elle n’a jamais vécu à une telle température. D’ailleurs dans de telles conditions, elle perd à sa perte, +4 ou +5 degrés, seulement un milliard d’êtres humains seraient en mesure de survivre.
Fin de l'humanité : il est déjà presque trop tard
Si les chercheurs semblent nourrir peu d'espoir quand au maintient de la température terrestre en-dessous des +2 degrés, ils appellent à une réaction immédiate dans le monde entier. Afin de maximiser les chances d'éviter l'effet "étuve", ils encouragent la création et l'utilisation de nouvelles sources d'énergie sans aucune émission de dioxide de carbonne. La seule façon de sauver la planète et ceux qui l'abritent, c'est outre préserver la biodiversité, d'entamer de profonds changements sociétaux, assurent-ils.