De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Fausse alerte à la bombe : l’étudiant ne voulait pas voir ses parents
Tout ceci n'était qu'un coup brillament monté... ou presque ! Le 18 janvier dernier, un avion de la compagnie easyJet reliant Lyon à Rennes a dû faire demi-tour au bout de 40 minutes de vol. La raison? Un appel anonyme faisant état d’une bombe à l’intérieur de l’appareil, transportant 150 passagers. Parmi eux, les parents d’un étudiant rennais de 23 ans. C’est ce dernier qui a passé l’appel, qui n’était rien d’autre qu’une fausse alerte.
"L’auteur des faits a été identifié. Il s’agit d’un étudiant rennais de 23 ans, qui ne souhaitait pas que ses parents, qui avaient pris place à bord de cet avion, le rejoignent à Rennes", a déclaré le procureur de la République de Rennes dans un communiqué, avant de préciser que l’intéressé a reconnu les faits.
Fausse alerte à la bombe : l’étudiant risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement
Immédiatement placé en garde à vue, l’étudiant a ensuite été "déféré au parquet de Rennes, et s’est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel à l’audience du 21 mai prochain", précise le parquet. Il devra "répondre de ces faits qualifiés de communication de nouvelles compromettant la sécurité d’un aéronef en vol", poursuit l'institution.
D’ici là, ce jeune homme jusqu’à présent inconnu des services de police et ne présentant "pas de trouble psychologique" devra se soumettre à un contrôle judiciaire. Ce dernier l'obigera à se présenter de façon régulière au commissariat de Rennes et lui interdit l’accès à tout aéroport.
Du fait de son geste, l’étudiant risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Pour l'heure, les parents n'ont pas dit s'ils se déplaceraient pour l'audience.