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Facebook aurait transmis gratuitement vos données personnelles à 150 entreprises. Certains de vos messages privés ont pu être lus, écrit voire supprimés par Netflix, Spotify et la Royal Bank of Canada.

Facebook : vos données privée transmises à Netflix, Spotify et la Royal Bank of Canada

Facebook n’en finit plus avec les polémiques. Après l’affaire Cambridge Analytica survenue en mars dernier (le réseau social américain avait laissé fuiter les données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs), il se retrouve de nouveau ébranlé par une énième affaire révélé ce mardi 18 décembre par le New York Times.

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D’après le New York Times et une cinquantaine d’anciens employés de la firme, 150 entreprises partenaires ont eu droit à des accès privilégiés entre 2010 et 2017 aux données des utilisateurs. Parmi elles, on retrouve les sociétés Netflix, Spotify et Royal Bank of Canada.

En effet, ces trois grands groupes ont pu lire vos messages privés, en écrire et en supprimer sans votre consentement. Contacté par le site web d'information 01.net, Netflix a déclaré n'avoir "jamais eu accès aux messages privés des utilisateurs sur Facebook" et ne pas avoir "demandé la possibilité de le faire." La plateforme de streaming assure ne pas être au courant de cette prérogative, tout comme Spotify et la Banque royale du Canada.

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Facebook : vos données privées transmises à d'autres entreprises...

Selon l’enquête réalisée par le New York Times, Facebook aurait fourni les données personnelles de ses utilisateurs à ses partenaires dont Bing de Microsoft, Apple ou encore Amazon. En retour, ces derniers inciteraient leurs utilisateurs à s’inscrire sur le réseau social. Un échange avantageux pour tout le monde, sauf pour les internautes…

Afin d’améliorer ses suggestions, le moteur de recherche Bing aurait donc eu accès à la liste complète des amis des utilisateurs. De même pour Amazon qui aurait profité de cet avantage pour compléter sa liste d’informations personnelles sur ses utilisateurs (mail, téléphone etc.). Encore une fois, tout cela sans le consentement des internautes.

Apple aurait quant à lui eu accès à la liste des contacts et des événements prévus dans le calendrier Facebook de chacun, même si l’option était préalablement désactivée...