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Une nouvelle journée de grève. Ce jeudi 16 février, des manifestations sont organisées à travers tout le pays pour lutter contre la réforme des retraites. Toujours unis derrière un même objectif, les syndicats ne relâchent pas leurs efforts et ont annoncé, dans un communiqué commun, que "les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à Albi pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes".
Dans la plupart des milieux professionnels, si les grèves sont de mise, les perturbations devraient être moindres que lors des quatre dernières journées de mobilisation. Dans le secteur énergétique, les effets pourraient en revanche être plus importants.
Y a-t-il des risques de pénurie de carburants ?
Dans les rangs des différents cortèges qui défileront ce jeudi, la CGT pourra compter sur le soutien des salariés des raffineries. Cependant, les conséquences de cette mobilisation ne devraient pas être visibles. Pour le moment, le blocage ou la mise à l’arrêt des sites n’est en effet pas prévu.
De plus, comme le rapporte BFMTV, les pétroliers assurent que leurs stocks sont pleins et qu’il n’y a donc, pour l’heure, aucun risque de pénurie dans les stations-services.
En revanche, dans les centrales nucléaires, la mobilisation s’est faite plus importante et de nombreuses baisses de productions d’électricité ont été effectuées par les agents d’EDF. Faut-il s’attendre à des coupures d’électricité pour les clients du fournisseur ?
Faut-il s’attendre à des coupures d’électricité ?
"On a fait la démonstration qu’on pouvait être partout et donc on est prêts pour "la France à l’arrêt"", a déclaré Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la branche énergie de la CGT, auprès de l’AFP, faisant ainsi référence à la journée nationale d’action nationale prévue le 7 mars.
Comme le rapporte Le Parisien, pendant la nuit de mercredi à jeudi, les agents d’EDF ont procédé à des baisses de production d’électricité, pour un peu plus de 3 000 MW. Des actions ont en effet été menées dans de nombreuses centrales nucléaires ou thermiques. Cependant, malgré une production plus faible, EDF ne procèdera à aucune coupure de courant pour ses clients.
Dans l’industrie du gaz, d’autres opérations ont aussi été menées par les grévistes.
Des sites de stockage de gaz visés par les grévistes
Comme l'expliquent nos confrères, les agents de Storengy, filiale d’Engie, ont eux aussi procédé à plusieurs actions coup de poings. Ainsi, six sites de stockage de gaz ont été visés par des barrages filtrants. Parmi eux se trouve celui de Gournay-sur-Aronde, dans l’Oise, qui alimente toute la région Hauts-de-France, et auquel l es sociétés chargées des opérations de maintenance ne peuvent pas accéder.
Voici la liste des autres sites concernés par de tels actes, selon la CGT :
- Chémery (Loir-et-Cher)
- Céré-la-Ronde (Indre-et-Loire)
- Saint-Illiers-la-Ville (Ile-de-France)
- Beynes (Yvelines)
- Saint-Clair-sur-Epte (Val d’Oise)