De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'heure est à la sobriété énergétique. Alors que l'hiver pointe le bout de son nez, les acteurs de l'énergie craignent des tensions sur le réseau électrique français. Pour faire face, de nombreuses mesures ont été déployées et, en dernier recours, des coupures de courant localisées et programmées de deux heures maximum seront opérées.
Ces "délestages" sont au coeur de bien des préocuppations en France, et suscitent l'interrogation. Comment contacter les services de secours si les réseaux sont coupés ? Comment conduire sur une route sans feu rouge ? Quid des ascenseurs, portails électriques et digicodes qui régissent nos entrées et nos sorties ?
Comment retirer de l'argent en cas de coupure d'électricité ?
Si beaucoup de zones d'ombre subsistent, ce n'est pas le cas du fonctionnement des banques en cas de coupure d'électricité. Selon nos confrères d'Europe 1, les établissements bancaires sont parmi les mieux préparés aux délestages... Car si l'ensemble des activités bancaires dépendent aujourd'hui de l'électricité, la loi oblige ces infrastructures à assurer une continuité des services en cas de situation de crise.
Charles Cuvelliez, directeur de la sécurité des systèmes informatiques de la banque belge Belfius, explique que les générateurs qui alimentent les datacenters "sont garantis pour fonctionner au-delà des deux heures d'un délestage programmé (...) J’ai le chiffre en tête de 96 heures qui est un standard reconnu". Entre groupes électrogènes, serveurs et batteries de secours, les banques sont prêtes.
"Si des distributeurs de billets étaient touchés, la Fédération bancaire française indique que 48.000 distributeurs sont présents en France. Un distributeur en marche devrait donc se trouver à proximité", écrit de son côté Europe 1.