Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Six mois d’enquête et aucune piste sérieuse.La disparition de Delphine Jubillar au mois de décembre 2020 reste inexpliquée, malgré les nombreuses fouilles et auditions menées par les gendarmes. Les proches de la jeune femme espèrent connaître bientôt la vérité et ont décidé de continuer leurs recherches chaque semaine, accompagnés souvent d’inconnus eux aussi touchés par le départ de la jeune mère de famille.
"Je comprends la frustration de beaucoup"
Il y a quelques jours, des anonymes ont lancé une pétition exigeant "la vérité pour Delphine et ses amours", dans laquelle ils demandent également que le procureur "prenne la parole". "Les enfants, famille, amis-es, collègues ont besoin de la vérité", explique le texte qui accompagne la pétition. À ce jour, elle a été signée par plus de 14 000 personnes.
Une initiative qui a fait réagir le principal intéressé. Dominique Alzeari, procureur de la République de Toulouse, a répondu dans un communiqué qu’il communiquera "évidemment sur cette affaire, ainsi que je procède systématiquement, pour éviter le moment venu la diffusion de fausses nouvelles". Il a néanmoins rappelé "le principe du secret de l’instruction, une règle fondamentale qu’il importe d’observer et qui s’impose à tous nos concitoyens".
Interrogé par Planet, Me Jean-Baptiste Alary – avocat de Cédric Jubillar - rappelle que, dans ce dossier, "le mystère reste entier malgré les très nombreuses investigations menées". "Je comprends la frustration de beaucoup, parce que le fait de n’avoir aucune explication sur la disparition est générateur de crispations", ajoute-t-il, mais "si la justice avait une explication, nous l'aurions tout simplement".