Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Violences policières. Les années 2019 et 2020 pourraient être marquées par ce phénomène sans cesse plus dénoncé, explique le portail d'informations Orange, sur la base des éléments de l'AFP. Entre le meurtre raciste de George Floyd, l'affaire Adama Traoré, la répression contres les Gilets Jaunes, les manifestants anti-réforme des retraites ou les interventions musclées survenues pendant le confinement, force est de constater que la police fut de tous les combats. Et elle est loin d'avoir toujours eu le beau rôle…
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En tout et pour tout, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) doit désormais se charger de 1460 enquêtes pour la seule année 2019. Cela représente une hausse de 23,7% par rapport à l'année précédente. Les Gilets Jaunes ne sont pas les seuls concernés puisqu'ils ne représentent "que" 310 dossiers en 2019. De quoi justifier une "sur-sollicitation de l'Inspection générale de la police nationale", confirme cependant le rapport annuel de l'IGON consulté par l'AFP.
Des policiers de plus en plus violents ?
Dans le détail, 868 de ses enquêtes correspondent à des "violences volontaires", de la part des policiers sur des citoyens. C'est 256 cas de plus qu'en 2018, soit une hausse de 41%.
Dans 38,8% des cas, le recours à la violence a eu lieu lors d'une intervention ou d'une interpellation, le plus souvent en manifestation. 12,8% correspondent à des contrôles routiers ayant dérapés. 14,1% des plaintes proviennent, elles, d'individus détenus par la police.
"Ces saisines de l'autorité judiciaire ne constituent pas une présomption de faute des agents", a tout de même tenu à nuancer la directrice de l'IGPN.