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L’enquête se poursuit autour de la mort de Jorge Brion. Le corps de ce dentiste de 53 ans a été retrouvé à son domicile, nu, enroulé dans des draps et une bâche. Un homme a rapidement été interpellé par les enquêteurs, présenté à un juge puis écroué. Lors d’une conférence de presse lundi 25 février, le procureur de la République de Chartres a donné des indications sur le profil du suspect, Anatole Buyck. Il a été déféré par le parquet de Chartres pour assassinat et vol dans une habitation puis placé en détention provisoire à la maison d’arrêt d’Orléans. Il était l’amant de la victime, qu’il avait connue quelques semaines auparavant sur un site de rencontres homosexuelles.
Déjà condamné pour vol
Lors de cette conférence de presse, le procureur de la République de Chartres est revenu sur l’audition du suspect. Ce dernier aurait expliqué "qu’ils étaient tous les deux sous l’emprise de stupéfiants" : "En voulant couper la corde à laquelle Jorge Brion était attaché, il dit l’avoir blessé accidentellement et mortellement avec un couteau au poignet gauche". Mais cette version serait "difficilement compatible" avec les constatations effectuées sur le corps de Jorge Brion, notamment la taille de la plaie à son poignet gauche. Face au juge d’instruction, Anatole Buyck aurait gardé le silence, se disant "dans le déni, le refoulement".
Y a-t-il eu préméditation de l’homicide ? Les autorités en sont persuadées car, selon les informations du Parisien, le suspect a acheté la bâche et les cordes dans une grande surface peu de temps avant le décès de Jorge Brion. Son profil a rapidement intrigué les enquêteurs : son téléphone a borné à proximité de la propriété de la victime le week-end précédant sa mort et il s’est de lui-même présenté aux forces de l’ordre quelques jours après son décès. Parle passé, Anatole Buyck a été condamné six fois pour vol, escroquerie et usage de chèques contrefaits entre 2009 et 2018. Selon le quotidien francilien, ses victimes étaient principalement des homosexuels avec lesquels il entretenait des relations. Comme l’explique Le Parisien, le suspect s’est rapidement séparé, dès l’après-midi qui a suivi la mort de Jorge Brion, de biens lui appartenant. Parmi eux, une oie, "qui le terrifiait à chaque venue chez la victime", a précisé le procureur. Il a également vendu, ou donné, la voiture de Jorge Brion, qui reste introuvable.