Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Les créateurs de l'application DeepNude ont annoncé sa fermeture par un communiqué publié sur leur compte Twitter jeudi dernier.
Les algorithmes déshabillaient les femmes
L’application mobile, qui proposait de déshabiller des femmes prises en photos, a fait scandale sur les réseaux sociaux. Grâce à des algorithmes stockant de nombreuses images de femmes dénudées, DeepNude permettait de prendre en photos des femmes habillées puis de remplacer les vêtements afin de réaliser des montages photo déshabillés très réalistes.
“La probabilité pour que les gens l’utilisent mal est trop élevée”
DeepNude, qui ne fonctionnait que pour les femmes, a connu une forte demande et suscité de vives réactions, à tel point que ses créateurs, dépassés, ont choisi de se saborder.
“Nous avions créé ce projet dans le but de divertir les usagers il ya quelques mois [...] Nous n’avions jamais imaginé que cela deviendrait viral et que nous ne pourrions pas en contrôler le trafic. Nous avons grandement sous-estimé la demande” ont déclaré ces derniers dans un communiqué publié sur leur compte Twitter.
“La probabilité pour que les gens l’utilisent mal est trop élevée. Nous ne voulons pas faire d’argent de cette manière. Il y a certainement des copies de DeepNude qui vont être partagées sur le web, mais nous ne voulons pas être ceux qui les vendent” préviennent-ils également, avant de conclure “Le monde n’est pas encore prêt pour DeepNude”.
Le but de l'application pointé du doigt
Parmi les détracteurs de DeepNude, Mary Anne Franks, la présidente de l’organisation Cyber Civil Rights Initiative,qui lutte contre la pornographie "non consensuelle", s’est notamment félicitée de la fin de cette application dans un tweet. “La fermeture de l’application est une bonne chose [...] le but de cette application était de satisfaire les fantasmes prédateurs et grotesques d’hommes pathétiques” a-t-elle dénoncé.