Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le chef de l’Etat l’a dit, et même répété : il veut déconfiner au début du mois de mai. Et il n’en fait pas la promesse qu’à ses électeurs, indique France Info ! Le 18 avril dernier, il accordait aussi une interview - intégralement en anglais - à la chaîne américaine CBS. "Avec les citoyens français, nous organiserons ainsi l’été pour les citoyens français, européens et américains", a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : "Nous travaillons donc activement à l’élaboration d’une solution concrète, notamment pour les citoyens américains vaccinés qui pourront bénéficier, en quelque sorte, d’un certificat spécifique". Un vœu pieux qui aura de quoi rassurer tout ou partie du secteur touristique français, mais qui pourrait pourtant ne pas s’accompagner d’une levée totale des restrictions sanitaires…
Plusieurs signes laissent, hélas, à penser que le déconfinement ne saurait avoir lieu le dimanche 2 mai, ainsi que promis. Ou, du moins, pas intégralement, note le quotidien régional La Nouvelle République. Il va peut-être falloir s’attendre à davantage encore de compromis sur votre liberté de vie ou de déplacement… Et le président de la République en parlera sans doute lui-même dans les jours à venir. Il s’était en effet engagé à tenir un nouveau point d’étape une dizaine de jours avant le 2 mai.
Déconfinement : pourquoi il ne pourra tout simplement pas avoir lieu le 2 mai 2021
"Le pic des hospitalisations n’a pas encore été atteint", reconnaissait d’ailleurs récemment Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. C’est mauvais signe : cela signifie que le pire de ce que la troisième vague nous réserve est encore devant nous. En effet, poursuivent nos confrères, si l’on se base sur les précédents connus en France, la décrue devrait s’avérer assez lente. "Un patient qui entre en réanimation va y rester en moyenne entre trois et cinq semaines. Malheureusement, après le pic, les réanimations resteront saturées pendant un temps important", confirme le professeur Bruno Megarbane, chef du service réanimation de l’hôpital parisien Lariboisière (AP-HP), dans les colonnes de LCI. Et c’est loin d’être le seul élément susceptible d’inquiéter le chef de l’Etat…
Le confinement a-t-il déjà porté ses fruits ? "La situation épidémique reste très contrastée. Si certains signaux sont encourageants et montrent que les mesures de freinage fonctionnent, il est encore trop tôt pour constater une pleine efficacité de ces mesures au niveau national", estimait encore Gabriel Attal, le 14 avril dernier. Et lui de constater que, dans certains départements, notamment le Massif central et la Drôme, "l'évolution est même plus préoccupante encore"... C’est que, à l’échelle nationale, les chiffres demeurent très inquiétants note encore La Nouvelle République. Le nombre de contaminations continue de progresser. Aux alentours du mercredi 13 avril, il s’établissait alors à environ 40 000 nouveaux cas quotidiens. Le taux d’incidence demeurait alors à plus de 344 cas pour 100 000 habitants. C’est considérable… Et cela s’ajoute aux autres tendances qui pourraient annoncer le report du déconfinement — ou le retour inopinée d’autres mesures sanitaires après son départ ? Le premier confinement, survenu il y a un peu plus d’un an désormais, débutait le 17 mars 2020. A l’époque, le président s’engage à ce que soient levées les mesures sanitaires le 16 avril. Elles sont finalement maintenues jusqu’au 11 mai, prolongeant de quatre semaines la durée initialement prévue. En tout et pour tout, cette première mise sous cloche aura duré 8 semaines. Le 30 octobre 2020 marque le début du second confinement. Celui-ci ne devait théoriquement durer "que" quatre semaines, il se prolongera finalement sur 6 au total. Cependant, il importe de rappeler qu’il était considérablement moins strict que ne l’était le premier. Faut-il croire que de tels scénarios pourraient se répéter une fois encore ? Pour le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital parisien du Tenon, il est en tout cas impensable d’envisager un retour à la normale. Du moins, pas sans revenir très rapidement à un prochain confinement… "Le climat de réouverture me paraît complètement déconnecté de la réalité ou alors on accepte qu'on ait 300 morts par jour et on accepte qu'il y ait du 'stop and go' qui épuise tout le monde", affirmait-il récemment sur France Info.Ce que l’on a appris des précédents confinements