La prime de Noël est versée à plus de deux millions de ménages éligibles sous conditions chaque année. Découvrez le montant auquel elle s’élève cette année.
"Notre pays reste sourd à l'alerte donnée par l'OMS, qui vient de mettre en garde l'Europe contre un assouplissement des restrictions", assénaient récemment certains médecins, s’élevant contre la levée nationale de la cloche telle que décidée par le président de la République. Le 9 mai 2021, ces 23 individus signent ainsi une tribune amère publiée dans les colonnes du Journal du Dimanche. Ils disent notamment regretter que "le troisième déconfinement semble davantage guidé par des desseins politiques que par un objectif sanitaire"... Et n’hésitent pas à taxer les critères sur lesquels s’appuient aujourd’hui Emmanuel Macron de “laxisme”.
"Plutôt que de formuler un objectif à atteindre, comme le seuil des 5000 nouveaux cas par jour, les annonces présidentielles officialisent un 'frein d'urgence' ou 'de reconfinement' fixé à 400 nouveaux cas pour 100.000 habitants, contre 250 auparavant, et associé à des critères aussi flous que ‘l'augmentation brutale du taux d'incidence' ou la 'menace de saturation des services'", s’agace ainsi le personnel soignant signataire de la tribune, pour partie repris par LCI.
Coronavirus : le drame qui pourrait nous attendre cet été
Pourtant, un tel ressentiment peut sembler étrange quand on sait que l’essentiel des indicateurs - dont les niveaux sont certes élevés - connaissent désormais une tendance à la baisse. Et pourtant, en cas de soucis rien de cela ne saurait suffire, affirme pour sa part Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique…
Invité sur le plateau d’Europe 1 et interrogé sur la situation épidémiologique française, il explique que l’été pourrait soit s’avérer très “serein” ou alors véritablement cauchemardesque. Tout dépendra selon lui de la façon dont nous parvenons à contenir les variants du Covid. "Si on arrive à maintenir ce niveau de décroissance et à bloquer une reprise de la circulation du virus, cet été sera très serein. En revanche, si le nombre d’infections augmente, alors on est potentiellement à la merci d’une reprise épidémique en fin d’été", a-t-il ainsi prévenu.