La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C'était il y a 40 ans. Le 11 mars 1978, les Français apprenaient la mort tragique d'une de leurs idoles, Claude François. Depuis, des rumeurs plus farfelues les unes que les autres sur les circonstances de ce drame se multipliaient. L'inspecteur de police qui s'est rendu sur place juste après les faits les dément toutes dans un entretien accordé au Parisien : "Cloclo" est bel et bien décédé suite à une électrocution.
"On a constaté un hématome quasi rectiligne sur l'épaule droite, qui indiquait très clairement une chute", se souvient l'inspecteur Michel Pleiber, désormais à la retraite. Il poursuit : "Pour moi, il n’y a pas de doute possible : il s’était mis debout pour redresser l’applique. Il y avait plein d’eau autour de la baignoire. Et l’applique était décollée du mur et pendait. Il a glissé sa main derrière l’applique et a touché les fils électriques. Il est bien mort par électrocution comme l’ont confirmé le médecin légiste et l’inspecteur de permanence du commissariat de quartier."
Une photo glaçante
À cette époque, le policier était tout juste âgé de 27 ans. Il travaillait alors au service de l'identité judiciaire, l'équivalent de la police scientifique. Il s'est retrouvé là un peu par hasard. Il venait de terminer un constat de hold-up pas très loin, dans le VIIIe arrondissement. "En moins de dix minutes, on était sur les lieux. Il n’y avait encore quasiment personne. Les services de secours venaient tout juste de partir", confie-t-il.
De cet épisode, Michel Pleiber a gardé une photo. Dessus, un drap blanc recouvre jusqu'au buste le corps de Claude François. Mais l'homme ne veut pas s'en séparer : "Je ne cherche évidemment pas à la revendre. Je respecte la famille", précise-t-il.
À voir en vidéo sur le même thème - Mort de Claude François : Le policier qui s’est rendu à son domicile témoigne