De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un accident dramatique. Un Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines s’est écrasé près de Téhéran dans la nuit du 7 au 8 janvier. Les 176 personnes à bord, passagers et membres d’équipage, sont décédées. 25 passagers de ce vol étaient âgés de moins de 18 ans et certains n’étaient que des enfants. Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par les autorités iraniennes, l’avion a fait demi-tour quelques instants après le décollage à cause d’un "problème".
Six nationalités représentées
Selon un premier rapport d’enquête de l’Organisation de l’aviation civile iranienne, l’appareil a pris feu avant l’accident, alors qu’il était toujours en vol. Dans un premier temps, un porte-parole de l’aéroport de Téhéran avait affirmé que l’avion s’était enflammé après le crash. "L’avion a disparu des écrans radars au moment même où il atteignant une altitude 8 000 pieds. Le pilote n’a transmis aucun message radio concernant des circonstances inhabituelles", explique le rapport, cité par franceinfo.
Des Français se trouvaient-ils dans l’avion ? Selon la liste publiée par la compagnie aérienne, six nationalités étaient présentes lors de ce vol. Parmi les 176 personnes à bord se trouvaient 82 Iraniens, 11 Ukrainiens (dont les 9 membres d'équipage), 10 Suédois, quatre Afghans, trois Allemands et trois Britanniques. Il n’y a donc pas de Français parmi les victimes. C’est désormais le temps de l’enquête pour les autorités iraniennes, qui vont être accompagnées d’experts ukrainien, américains mais aussi français. Alors que l’Iran et les États-Unis sont actuellement dans un face à face tendus, l’enquête sur cet accident pourrait pâtir de ce contexte géopolitique tendu.