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Le diaporama indique les 19 départements où le taux d'incidence et et les admissions à l'hôpital sont en baisse. Source : Covid Tracker
Des centaines de personnes attablées en terrasse, bières à la main. La scène s'est déroulée hier à Londres. L'Angleterre fêtait, en ce lundi 12 avril 2021, un début de retour à la normale. Pour nous Français et Françaises, il faudra attendre encore un peu. Le retour des terrasses est prévue pour la mi-mai... Au mieux.
D'ici là, il faudra tout de même que les chiffres quotidiens de l'épidémie reculent de manière très significative. Le 12 avril au soir, le taux d'incidence était toujours très élevé ; 343 nouveaux tests positifs étant relevés pour 100 000 habitants à l'échelle nationale, selon Covid Tracker. Le taux de positivité est lui de 8,49%, une valeur "modérée" d'après Guillaume Rozier, le fondateur de ce site. La situation dans les services hospitaliers demeure en revanche extrêmement tendue pour le personnel soignant. Le taux d'occupation des lits de réanimation dépasse désormais en effet les 114%. Il faudra attendre plusieurs jours encore pour entrevoir un désengorgement de ces services de soins très lourds.
Comment alors espérer une sortie de crise dans les prochains mois ? L'été 2021 ne marquera sans doute pas un total retour à la normale. Invité lors du journal du 20h de TF1, le professeur Jean-François Delfraissy ne s'est pas vraiment montré optimiste. "Est ce qu'on va sortir complètement de la crise à l'été ? Non. Et on aura probablement à l'automne une circulation virale importante mais, on aura une large population vaccinée", affirme l'immunologue avant de conclure en prédisant "une sortie de crise définitive plutôt pour 2022".
Les premiers effets du confinements commencent à apparaître dans certaines régions
Le confinement, en place depuis plusieurs semaines dans certaines régions, a cependant de réels effets sur la propagation épidémique. Le taux d'incidence national semble notamment en baisse depuis plusieurs jours. L'on est tout de même très loin des 5000 cas quotidiens que l'on vise déjà depuis ... décembre 2020.
Des disparités territoriales sont cependant à noter. Dans le département des Deux-Sèvres par exemple, le taux d'incidence a hier atteint 324,5 cas pour 100 000 habitants, fait remarquer Ouest France. Ce chiffre n'avait jamais été atteint depuis l'été dernier dans la région de Niort.
Ailleurs, ce même indicateur est parfois à la baisse. Découvrez les départements où la situation s'améliore dans le diaporama ci-dessus.