De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Se reconfiner face à la cinquième vague ? Chaque pays qui fait face actuellement au rebond du Covid-19 a élaboré son propre plan de bataille contre le variant Omicron. Vaccination obligatoire, couvre-feu, pass vaccinal et même confinement ont été mis en place dans certains pays, pour tenter de faire diminuer le nombre de nouveaux cas. En France, le gouvernement a fait le choix de ne pas faire peser une nouvelle fois des restrictions trop lourdes sur l’ensemble des Français. Il mise au contraire sur la vaccination massive, espérant convaincre les derniers récalcitrants.
Covid-19 : le pass vaccinal, et après ?
À l’heure actuelle, environ cinq millions de personnes ont refusé la vaccination dans l’Hexagone. Le gouvernement a accentué encore un peu plus la pression sur elles en voulant transformer le pass sanitaire en pass vaccinal. À compter de la semaine prochaine – selon le souhait de l’Exécutif – les Français ne disposant pas d’un schéma vaccinal complet ne pourront plus accéder à certains lieux accueillant du public, ni même aux transports interrégionaux. Alors que la durée de validité des tests pour ces activités avait été réduite à 24 heures, elle est tout bonnement supprimée en ce qui concerne le pass vaccinal.
Cela sera-t-il suffisant ? Dans l’opposition, de nombreuses voix se font entendre contre les décisions du gouvernement. Les critiques se concentrent autour du pass vaccinal – finalement voté par l’Assemblée nationale puis par le Sénat – mais certains voudraient aller encore plus loin. C’est notamment le cas du maire de Nice Christian Estrosi. Invité sur RMC jeudi 13 janvier, il s’est dit favorable à un confinement, mais d’un nouveau genre. Assumant une "tolérance zéro" à l’égard des non vaccinés, il estime que ces derniers "constituent une menace dans notre pays". Voici à quoi la phase quatre pourrait ressembler, selon le maire de Nice.
Covid-19 : confinement des non-vaccinés ?
"Ceux qui ne sont pas vaccinés devraient être confinés chez eux dans les mêmes conditions qu’aux mois de mars et d’avril 2020 et ne devraient pas avoir droit et accès à l’assurance chômage". C’est par ces mots que Christian Estrosi a décrit le confinement des personnes non vaccinées en France qu’il appelle de ses vœux. "Quand on fait prendre de tels risques à la société, on doit en payer le prix", a-t-il ajouté au micro de RMC, arguant que "ceux qui constituent une menace dans notre pays sur l’activité, sur la santé de nos concitoyens, sont ceux qui restent dans des postures inacceptables".
Christian Estrosi a également cité l’exemple du Canada auprès de la radio, où l’idée de priver d’assurance chômage les non vaccinés a été évoquée à la fin de l’année 2021 par la ministre de l’Emploi. La province de Québec, quant à elle, a adopté une mesure incitant fortement à la vaccination, une taxe spéciale prélevée au moment des impôts uniquement pour les personnes qui refusent de se faire vacciner. Une autre province du Canada est allée plus loin, faisant cette fois-ci peser des restrictions sur l’ensemble de sa population.
Covid-19 : des confinements dans le monde
La province du Nouveau-Brunswick se confine. Durant 16 jours, jusqu’au 30 janvier, les habitants devront rester chez eux au maximum, explique Radio Canada. Voici les mesures mises en place
- Bulle familiale : seuls les membres d’un même foyer peuvent se rassembler
- Interdiction des rassemblements publics et privés
- Fermeture des restaurants, salles de sport, cinéma etc.
- Offices religieux uniquement en plein air
- École à distance
Des mesures qui ressemblent à celles prises dans le monde entier au moment de la première vague, en mars 2020. En France, si le gouvernement n’a jamais totalement exclu le retour du confinement, la mesure n’est pas à l’ordre du jour. Seule La Réunion était sur la voie d’un durcissement des restrictions, alors qu’elle est déjà sous couvre-feu depuis le 28 décembre dernier. Comme l’explique franceinfo, un confinement total de l’île a notamment été évoqué, avec un périmètre de déplacement limité à 10 km et un couvre-feu à 18 heures ou 19 heures la semaine. Finalement, le préfet a décidé de ne pas serrer la vis… Mais pour combien de temps ?