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Le cluster découvert au sein du centre hospitalier de Lannion dans les Côtes d’Armor peut-il être considéré comme un variant breton ? Pas réellement. Selon l’Agence régionale de santé de Bretagne, 71 cas positifs ont été détectés. 27 concernent des personnels de l’établissement. Si les prélèvements réalisés ont établi que le virus ayant infecté ces patients était une mutation de la Covid-19, on ne peut toutefois pas conclure qu’il s’agit d’un "variant breton", indiquent les autorités sanitaires.
Variant breton : "Pas d’élément en faveur d’une plus forte transmissibilité ou sévérité"
"Il n’y a pas d’élément en faveur d’une plus forte transmissibilité ou sévérité", a affirmé l’ARS. D’après l’analyse de risque effectuée par le Centre national de référence virus des infections respiratoires avec la collaboration de Santé Publique France "ce variant n’est donc pas considéré comme variant d’intérêt au sens de l’OMS, contrairement aux variants initialement détectés au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud".
Scrupuleusement surveillé, le taux d’incidence sur la communauté d’agglomération Lannion Trégor n’a pas augmenté. Il continue même de baisser, à l’instar du taux de positivité. Les Côtes d’Armor ont ainsi des taux d’incidence deux fois inférieurs à la moyenne nationale (120 cas pour 100 000 habitants). "Les virus évoluent constamment par mutations de leur génome, c’est pourquoi l’apparition de variants du SARS-CoV-2 n’est pas un phénomène inattendu", détaille l’ARS.
Afin de limiter la propagation du virus, les admissions dans les services touchés ont été suspendues et les patients réorientés vers d’autres établissements, rapporte le journal 20 Minutes avec l’AFP.