De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Et si la météo avait réellement un impact sur le Covid-19 ? L’hypothèse est sur la table des scientifiques du monde entier depuis le début de la première vague. Pour certains, le froid joue forcément un rôle dans la transmission du virus car la chute des températures affaiblit nos défenses immunitaires. Pour d’autres, nous n’avons pas encore assez d’indices pour l’affirmer alors que le coronavirus est aussi actif dans des pays bien plus chauds que le nôtre, notamment en Amérique du Sud.
Coronavirus et météo : "Ce virus a une interaction avec le climat"
Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a tranché en début de semaine en affirmant que "ce virus a une interaction avec le climat, avec à la fois la température et le degré d’humidité". Ces informations viennent en réalité d’une étude française menée par Predict Services et qui pointe du doigt deux facteurs qui auraient un impact sur le coronavirus Covid-19, la température mais aussi le taux d’humidité. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont intéressés à la propagation aéroportée du virus, c’est-à-dire par les gouttelettes qui sont émises lorsqu’une personne infectée parle à une autre, par exemple. Selon les résultats de cette étude, voici dans quels cas la propagation du virus est moins importantes.
- Lorsque le temps est froid et sec : les gouttelettes tombent au sol
- Lorsque le temps est chaud et humide : les gouttelettes tombent au sol
- Lorsque le temps est chaud et sec : les gouttelettes s’évaporent
- Lorsque le temps est humide : les gouttelettes tombent au sol
La météo jouerait donc un rôle prépondérant dans la circulation du virus par l’air en favorisant (ou non) la chute des gouttelettes émises par un malade du coronavirus Covid-19. Qu’en est-il pour la température ? A partir de combien de degrés le virus est-il moins virulent ? Cette étude française apporte un début de réponse…
Coronavirus et météo : les températures idéales pour le virus
Lorsqu’il fait chaud, que le temps soit sec ou humide, les gouttelettes ont tendance à tomber au sol. Lorsqu’il fait froid, c’est le temps sec qui rend plus difficile la propagation aéroportée du virus. Par contre, lorsque les températures sont basses mais que le temps est humide, ces gouttelettes circulent plus facilement ! Selon les équipes de Predict, lorsque le thermomètre se situe entre 0°C et 8°C pour un temps assez humide, les gouttelettes potentiellement infectées peuvent rester longtemps en suspension dans l’air et donc le virus circule facilement.
Ce temps froid et humide est présent en Europe… À la fin de l’automne et au début de l’hiver, soit pile dans la période que nous traversons actuellement. Interrogé sur franceinfo, Alix Roumagnac, président de cette filiale de Météo France résume son étude : "C’est lors des températures assez basses et des taux d’humidité assez importants que les cas de Covid étaient les plus importants".
Grâce à ces différentes données, Predict a pu construire un index baptisé IPTCC (Index Predict de Transmissivité Climatique de la Covid-19) et établir quelles sont les régions les plus touchées…
Coronavirus et météo : quelles étaient les régions les plus touchées au printemps ?
L’indice IPTCC établi, les équipes de Predict ont pu le comparer aux données de Santé Publique France sur la circulation du coronavirus lors de la première vague en France. Cité par Yahoo.fr, Alix Roumagnac explique : "Lors de la première vague, on constate que les zones les plus touchées par le virus, le Grand-Est, l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, sont aussi celles où notre index est le plus élevé". Au contraire, la Bretagne qui est une région peu touchée par la première vague présente un indice IPTCC plus faible.
Ils ont également pu observer l’arrivée de la deuxième vague en Europe et plus particulièrement en France avec la tempête Alex au début du mois d’octobre. Auprès de Yahoo, Alix Roumagnac indique que cette tempête "a fait descendre de l’air froid d’Islande, avec des températures très inférieures aux moyennes dans le nord des Alpes, à Saint-Etienne… 10 jours plus tard, on note une flambée du nombre de cas dans cette zone".
L’Auvergne-Rhône-Alpes a effectivement été une des régions les plus touchées par ce retour du virus. Selon leurs prédictions, les mois de décembre à février pourraient être compliqués en France mais la situation devrait s’améliorer dès le mois d’avril dans l’Hexagone.