Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Trois ans après les premiers cas positifs recensés en France, le gouvernement acte la fin des mesures exceptionnelles. Avec 46,5 contaminations pour 100 000 habitants en une semaine, le taux d’incidence n’a jamais été aussi bas depuis octobre… 2021 !
Depuis le printemps 2022, la France compte de moins en moins de cas graves et la tendance se confirme dès ce mois de février puisqu’en France, on recense désormais 4 509 cas positifs par jour et 30 admissions en soins critiques d’après Covid Tracker.
Peut-on donc espérer en finir définitivement avec ce virus et le classer au même niveau qu’un bon rhume de saison ? Quels sont les éléments qui rassurent ?
Covid-19 : une immunité collective internationale élevée
Excepté la Chine, qui subit une flambée des cas depuis la levée soudaine des restrictions après un vent de révolte sur le pays qui pratiquait toujours la politique Zéro Covid, la vaccination couplée aux contaminations a participé à un équilibre dans l’immunité collective dans le monde entier. Selon l’OMS, le Sars-CoV-2 ne disparaîtra pas, mais pourrait, comme d’autres virus respiratoires, ne plus circuler aussi fréquemment qu’on l’a connu.
Pour autant, l’OMS reste en surveillance de plusieurs pays d’Afrique où à peine 25 % des Africains bénéficient d’un schéma vaccinal complet, contre près de 70 % dans le reste du monde.
Covid-19 : pas de nouveau variant prévu
Selon Capital, les experts ne voient pas surgir un variant qui changerait totalement la donne prochainement. Aujourd’hui, les virus de la Covid-19 qui circulent sont tous des descendants d’Omicron. Ces virus se chassent les uns par rapport aux autres et ne sont pas associés à une nette reprise épidémique.
Covid 19 : vers la vaccination annuelle des plus fragiles
Tout comme la grippe saisonnière, le Covid pourrait nécessiter une vaccination annuelle pour les personnes les plus fragiles. Bruno Lina virologue et membre du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, a confié à Capital : « Soit le virus se comporte comme la grippe et il faudra vacciner les plus fragiles une fois par an, soit il provoque deux épidémies comme les rhinovirus et il faudra les vacciner deux fois par an.»
Découvrez dans notre diaporama les 10 départements français où les taux d'incidence est très faible.