De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En Inde, ce nouveau variant du coronavirus paraît faire des ravages. Depuis le début du mois de mars, le deuxième pays le plus peuplé du monde avec 1,38 milliard d'habitants, semble faire face au chaos le plus total. Hier encore, 265 173 cas supplémentaires y étaient recensés, d'après Covid Tracker. Un chiffre qui doit tout de même être mis en rapport avec la population immense de cette nation.
Cette nouvelle souche pourrait-elle se répandre dans l'Hexagone dans les prochaines semaines ? Karine Lacombe ne semble pas vraiment optimiste sur ce sujet. D'après cette infectiologue de renom, "c'est évident que ce variant va arriver, c'est une question de jours et il est probablement déjà arrivé". Selon Santé Publique France, des cas ont été découverts "sporadiquement en Angleterre, en Allemagne, au Canada et à Singapour".
Variant indien : il serait déjà arrivé en France
Au micro de France Info, cette spécialiste précise également que "ces variants, comme celui d'Afrique du Sud ou du Brésil, ont acquis des mutations en circulant beaucoup au sein d'une population qui n'était pas immunisée". Information plus inquiétante, d'après Karine Lacombe cette souche " a deux mutations qui pourraient entraîner une résistance à la vaccination voire au traitements".
La France va -t-elle devoir couper tout lien avec l'Inde ? "Pour l'heure, les liaisons aériennes entre les deux pays sont soumises aux mêmes réglementations que la plupart des autres pays hors UE", informe BFMTV. Dix jours de mise en quarantaine sont prévus dans ce cas-là pour les voyageurs.
Si la souche indienne devrait donc probablement finir par rejoindre le pays, il ne faut sans doute pas céder au catastrophisme. Pour Karine Lacombe, les contextes indiens et français restent peu comparables. "La situation en Inde est complètement différente de celle en Europe, l'application des gestes barrières y est beaucoup plus difficile. Il est donc plus difficile de dire si ce variant est beaucoup plus délétère que les autres", conclut Karine Lacombe.