De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder", déclarait récemment Emmanuel Macron, dans le cadre d’une interview fleuve accordée au Parisien. Plutôt que de laisser parler ses journalistes, le titre de presse francilien a d’ailleurs choisi de laisser la parole à ses lecteurs, qui ont donc eu l’occasion d’interroger le chef de l’Etat. Cette proximité avec un échantillon de Françaises et de Français peut-être plus représentatif que ne peut l’être la rédaction d’un grand quotidien semble avoir poussé le président à la transparence sur sa ligne. La portée de ses déclarations n’a d’ailleurs pas été sans provoquer une nouvelle polémique, en témoigne l’intervention d’Edouard Philippe sur le plateau de Caroline Roux pour mettre un peu d’eau dans le vin.
Pour autant, l’interview du chef de l’Etat ne doit pas être réduite à ce seul dérapage ; que d’aucuns croient d’ailleurs contrôlé, affirme RTL. Et pour cause ! De nombreuses autres questions ont été posées, permettant au président d’aborder bien des sujets. Parmi lesquels figure notamment la possibilité de nouvelles restrictions sanitaires, face à l’effrayante dégradation de la situation épidémiologique du pays. C’est à ce propos, d’ailleurs, qu’il réunit ses plus proches conseillers dans le cadre d’un nouveau Conseil de défense sanitaire qui se tient ce mercredi 5 janvier 2022.
Covid-19 : quelles sont les nouvelles mesures que va prendre Emmanuel Macron ?
"Les décisions ont été annoncées la semaine dernière, donc il faut les laisser vivre", a d’entrée de jeu répondu le président, pour qui il faut rester "sur la direction qui est donnée en cette rentrée". Cette dernière, affirme-t-il, a un nom : il s’agit de la prudence.
"Au fond, la ligne est simple : c’est vaccination, vaccination, vaccination, et passe vaccinal. C’est l’objectif du texte de loi qui va être voté autour du 15 janvier", a-t-il fait savoir.
Faut-il, dès lors, craindre de nouvelles obligations ?
Covid-19 : mettre la pression sur les non-vaccinés
"L’idée, c’est de mettre beaucoup de contrainte sur les non-vaccinés et, collectivement, de respecter les gestes barrière. Au Conseil de défense, on va faire un suivi de la rentrée des classes, des mesures déjà prises, de l’état de notre système hospitalier", a poursuivi le chef des Armées, qui n’envisage de toute évidence pas le retour d’un confinement ou du couvre-feu, par exemple.
D’aucuns, parmi les lecteurs du Parisien, questionnent d’ailleurs la volonté du président en matière d’obligation vaccinale… Qu’Emmanuel Macron n’est effectivement pas prêt à mettre en place. Et pour cause !
Pourquoi Emmanuel Macron ne veut pas de l’obligation vaccinale ?
"Comment on le contrôle et quelle est la sanction ?", interroge d’entrée de jeu Emmanuel Macron, au sujet d’une possible obligation vaccinale en France. S’il se refuse, jusqu’à présent, à aller plus loin qu’il ne le fait déjà, c’est parce qu’il ne sait pas comment il pourrait faire appliquer une telle mesure, concrètement. "C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ?", questionne-t-il encore, avant d’évoquer la piste de l’amende ; laquelle ne serait pas adaptée parce qu’elle pourrait peser trop lourdement sur les familles modestes.
Sa solution consiste donc à limiter "autant que possible" l’accès aux activités et à la vie sociale pour les non-vaccinés. Ne reste plus qu’à pousser le bouchon assez loin pour convaincre les réfractaires, promet-il…