De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est une nouvelle manière de dépister le Covid-19. Après avoir fait son apparition en Chine, le test anal commence à être utilisé en Europe dans la lutte contre le coronavirus. Comme l’explique le Huffington Post, l’Espagne utilise aussi cette méthode chez certains patients. Cité par le journal El Correo, un porte-parole du ministère de la Santé de Galice (nord de l’Espagne) précise que ces tests rectaux "sont réalisés pour les patients intubés en condition critique, qui par conséquent ne peuvent recevoir de tests PCR nasaux".
Test rectal : pas douloureux mais "humiliant" ?
Pour l’heure, pas question de démocratiser cette méthode dans l’Hexagone. En Chine, les voyageurs qui y ont été soumis expliquent que ce test n’est pas plus douloureux que sa version classique, mais qu’il est tout de même plus "humiliant". S’il a de quoi faire sourire ceux qui n’y sont pas soumis, il ne convainc pas vraiment la communauté scientifique. Certains affirment qu’il permet de détecter plus facilement les personnes infectées, car le coronavirus resterait plus longtemps dans l’anus et les selles. Pour d’autres, les tests réalisés dans la gorge ou le nez détectent toujours mieux le Covid-19 que le test rectal.
Comment ce test se passe-t-il exactement ? Il repose sur le même principe qu’un prélèvement nasal : un écouvillon – une sorte de grand coton-tige – est introduit dans le rectum pour prélever un échantillon, qui sera ensuite soumis à un test PCR. Le site américain TMZ a relayé une vidéo, très sérieuse, tournée par un médecin chinois, qui montre – à l’aide d’un cobaye – comment il faut s’y prendre pour réaliser un test rectal. Le mannequin est debout, penché en avant à l’horizontale, les mains appuyées devant lui. L’écouvillon est alors introduit dans son rectum, avant d’être soumis à un test PCR.