Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Oublier 2020 pour des jours meilleurs en 2021. L’année qui vient de s’écouler vit ses derniers instants, une bonne nouvelle pour de nombreux Français qui ont hâte de tourner la page. Il faut dire que cette dernière année de la décennie a apporté son lot de mauvaises nouvelles, d’inquiétudes mais surtout de changements. Qui imaginait il y a un an qu’une pandémie mettrait l’économie mondiale à l’arrêt ou encore que le port du masque chirurgical se démocratiserait ? Comme chaque nouvelle année qui s’annonce, 2021 apporte son lot d’espoirs, mais la crise du coronavirus n’est pas encore derrière nous.
Covid-19 : l’hiver sera long et difficile
On le sait, le combat à mener contre le Covid-19 est encore long et va se poursuivre en 2021, du moins au début de l’année. La circulation du virus n’a pas suffisamment baissé ces dernières semaines pour que nous puissions commencer 2021 sous de meilleurs auspices. Si on ne parle pas encore de rebond, l’épidémie a atteint un plateau encore trop haut pour que la situation puisse être maîtrisée totalement. Résultat, le début de l’année prochaine pourrait ressembler étrangement à la fin de l’année actuelle…
C’est en tout cas la crainte de plusieurs médecins et scientifiques, parmi lesquels Arnaud Fontanet. Dans une interview accordée au Journal du dimanche du 20 décembre, l’épidémiologiste explique que "les trois premiers mois de 2021 vont être pénibles car l’hiver battra son plein sans qu’on puisse ressentir, au niveau collectif, les bénéfices attendus de la vaccination". En clair, le virus va continuer de circuler activement dans l’Hexagone et les vaccins, dont la campagne vient de débuter, n’auront pas été assez administrés pour montrer leur efficacité. Quand l’éclaircie sera-t-elle au rendez-vous ? Les spécialistes ont leur petite idée…
Covid-19 : une éclaircie au printemps ?
La pression sur le système hospitalier sera encore importante au début de l’année 2021, avant une éclaircie avec l’arrivée du printemps. Auprès du Journal du dimanche, Arnaud Fontanet déclare que "quand les personnes vulnérables, un tiers de la population, auront été vaccinées en nombre, sans doute à la fin du premier semestre, la pression devrait s’alléger". Ce constat est le même que celui dressé par Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique. Dans une interview au Parisien, le médecin estimait il y a deux semaines que "l’arrivée des vaccins n’aura pas d’impact sur le premier trimestre 2021 et très peu sur le deuxième". Pour résumer, "ce début d’année ne sera pas différent de 2020" et il faudra donc rester "extrêmement prudent encore trois à six mois". Alors qu’une troisième vague est redoutée dans l’Hexagone, elle pourrait aussi repousser ce fameux retour à une vie normale…
Covid-19 : le "bout du tunnel" à l’automne ?
Si les plus optimistes voient du mieux dès le printemps, certains préconisent d’attendre l’automne prochain pour vraiment voir une amélioration et peut-être la fin de la crise sanitaire. C’est d’ailleurs le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy qui a déclaré le 16 décembre sur RTL que le pays pourrait voir le "bout du tunnel à l’automne 2021". Un retour à la vie normale facilité par l’arrivée des vaccins mais, en attendant, la prudence reste de mise. La circulation du virus "va continuer à se faire" pendant les trois premiers mois de l’année et les gestes barrière devront toujours être respectés, notamment le port du masque. Il va falloir se montrer patient encore un petit bout de temps... Jusqu'à 2022 ?