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De nouvelles mutations du virus. Dans une étude publiée mercredi 17 mars, des chercheurs britanniques affirment qu’ils ont découvert l’existence de "recombinants" du Covid-19. Comme l’explique Le Monde, ces scientifiques ont trouvé 11 nouveaux virus, issus d’un croisement entre deux variants mais appartenant à des lignées distinctes du SARS-CoV-2. "Ces nouveaux venus sont, comme les précédents, des façons d’augmenter la diversité génétique du virus et donc d’obtenir des comportements différents plus adaptés à leur environnement", explique le quotidien. Faut-il s’inquiéter de cette découverte ?
Pas de conséquence "sur la trajectoire épidémique"
Bonne nouvelle, cette mutation "n’aura pas immédiatement de conséquences sur la trajectoire épidémique", expliquent les auteurs de l’étude, cités par Le Monde. "La recombinaison est une étape fréquente et régulièrement observée de l’évolution moléculaire des coronavirus", ajoutent-ils dans le texte, précisant qu’elle "se produit chez chaque sujet infecté". Selon le quotidien, ces onze "recombinants" sont un mélange entre le variant identifié en Angleterre à la fin de l’année 2020 et l'une des deux "vieilles lignées".
Cette découverte est en réalité "attendue". "Etant donné que plusieurs pays connaissent des incidences aussi fortes que celles au Royaume-Uni à la fin de 2020, nous prédisons que des recombinaisons seront plus souvent détectées", préviennent les chercheurs. Interrogé par le quotidien du soir, l’ancien vétérinaire Hubert Laude, à l’origine de nombreuses recherches sur les coronavirus, explique que ces derniers "sont des champions de la recombinaison intergénomique".