De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les images ont choqué bien des automobilistes et sans doute autant d’internautes. Dimanche 31 janvier, de nombreux usagers de la route se sont retrouvés coincés dans les bouchons, alors qu’ils empruntaient le périphérique pour regagner ou quitter la capitale. Parce que les contrôles sont désormais 30% plus nombreux - c’est ainsi que le gouvernement entend combattre le coronavirus sans s’aider d’un confinement -, un certain nombre d’entre eux ont été verbalisés.
En tout et pour tout, indique LCI, 400 kilomètres de bouchons ont été enregistrés… soit quatre fois plus qu’en temps normal. Une partie d’entre eux ont d’ailleurs été générés par l’action de force de l’ordre, qui n’ont néanmoins pas hésité à distribuer des amendes à tout va. Depuis, le gouvernement reconnaît à demi-mot une certaine forme d’excès de zèle. "Je comprends que cette situation et ces images provoquent une interrogation. On va regarder ce qu’il s’est passé", a notamment déclaré Gabriel Attal, le porte-parole de l’équipe exécutive, invité par France Info.
Que faire si vous êtes coincé dans les bouchons passés 18h ?
"Cela n’a pas vraiment de sens de verbaliser en l’état, ces gens ne vont pas contaminer ceux qui se trouvent dans les voitures à côté", juge pour sa part maître Rémy Josseaume, avocat au Barreau de Paris et spécialisé dans le droit routier. Il est sollicité par LCI.
"Il s'agit de contraintes qui sont totalement extérieures à la volonté des personnes concernées, de la même manière que si vous vous trouvez retardé par un accident survenu sur la voie", poursuit-il encore, estimant donc qu’il est possible de faire entendre raison - ou au moins de tenter ! - à l’agent qui décide de verbaliser. Si ce dernier refuse, il est toujours possible de contester, une fois chez soi. "Grâce aux infos trafic, dont on peut fournir une copie, il est possible de prouver que l'on a été retardé sur son chemin", précise-t-il encore.