De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bientôt la fin des émeutes ? La nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet a été plus calme dans de nombreuses villes, après une semaine dernière particulièrement violente. Dégradations, incendie, pillage, cassage… Les dégâts sont considérables et se chiffrent en millions d’euros, pour les commerçants mais aussi pour les pouvoirs publics. Actuellement, 45 000 gendarmes et policiers sont mobilisés dans le pays et 157 personnes ont été interpellées ces dernières heures, selon le ministère de l’Intérieur, qui précise qu’aucun incident majeur n’a été signalé cette nuit. En tout, plus de 3 300 personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre depuis la mort de Nahel mardi 27 juin et le début des émeutes.
Emeutes : "Il faut être ferme avec les voyous", dit Gérald Darmanin
Lors d’un déplacement à Reims, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclaré : "Il faut être ferme avec les voyous et ne pas voir d’excuse sociale là où il n’y en a pas". Il a apporté une nouvelle fois son soutien aux élus, dont certains ont été visés directement par des casseurs : "On est aux côté des élus locaux. Il va falloir reconstruire les mairies, les bâtiments endommagés. L’Etat va y travailler dès cet été". Des commerces, mais aussi des mairies, des écoles ou des infrastructures de loisirs ont été détériorées ces dernières nuits dans de nombreuses villes touchées par les émeutes. À l’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, le domicile du maire a été attaqué par une voiture-bélier et son épouse, blessée, a dû être transportée à l’hôpital.
En réaction à ces dégradations, une dizaine de communes ont mis en place un couvre-feu pour certains de leurs habitants, ou l’ensemble de la population. Si beaucoup se sont terminés ce lundi matin, d’autres sont maintenus jusqu’à demain matin, fin de semaine ou fin du mois. Quelles sont les villes concernées ? Découvrez-le en dessous de notre article.