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La Première ministre Elisabeth Borne avait réuni lundi 29 novembre dix de ses ministres au sujet des coupures d’électricité qui pourraient potentiellement survenir cet hiver. Suite à ça, un communiqué officiel était partagé au cours du Conseil des ministres. Le but était de tirer au clair les problèmes techniques qui pourraient résulter des mesures de délestage potentiellement prévues cet hiver.
L’une des problématiques abordées était celle de la mise hors service des antennes-relais téléphoniques. En effet, ces infrastructures sont nécessaires à la transmission des appels, quels que soient leur nature. Elles ne disposent que d’une autonomie de batterie de 30 minutes, hors les coupures pourraient durer jusqu’à deux heures. Jusque-là, rien de très grave. Mais que faire s’il faut appeler les secours ?
Coupures d’électricité : le 112, une solution imparfaite ?
En effet, selon ce même communiqué, les numéros du SAMU (15), de la police-secours (17), des pompiers (18), des urgences sociales (115) et du sauvetage en mer (196), ne seront pas joignables depuis les zones soumises à un délestage. La solution palliative proposée par le gouvernement : le recours au 112, numéro d’appel d’urgence européen.
Ce numéro peut passer par n’importe quel opérateur, la chance que l’appel puisse se faire est donc d’autant plus grande : il suffit que la zone reste couverte par un seul opérateur. Cependant, il y a un vrai risque pour que même les appels au 112 ne passent pas dans les milieux ruraux. Autre public à risque : les personnes ne disposant pas d’un téléphone portable, qui sont donc dépendantes de l’alimentation électrique pour passer leurs appels depuis chez eux.