De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est un virus qui inquiète le monde entier. Le coronavirus, venu de Chine et qui ressemble au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) a déjà fait 26 morts et 830 cas ont été recensés. Jeudi 23 janvier, l’Organisation mondiale de Santé a reconnu "l’urgence en Chine" mais a estimé qu’il était prématuré de parler "d’urgence de santé publique de portée internationale". Pour l’instant, un cas a été recensé aux États-Unis, un autre en Corée du Sud, trois en Thaïlande et un autre au Japon. Si le virus n’est pas encore entré sur le territoire français, certains se sont inquiétés jeudi soir de l’arrivée dans l’Hexagone d’une Chinoise venue de Wuhan. Cette ville du centre de la Chine a été mise en quarantaine et est désormais présentée comme l’épicentre de la maladie.
Coronavirus : une touriste a-t-elle dissimulé ses symptômes ?
Comme l’explique LCI, tout est parti d’un message posté sur Wechat, l’équivalent chinois de WhatsApp. Une femme y explique alors, fièrement, qu’elle a réussi à se rendre en France depuis Wuhan malgré une toux et de la fièvre, symptômes du Coronavirus. Elle se félicite également d’avoir réussi à échapper aux contrôles aux frontières grâce à des médicaments qui ont permis de faire baisser sa fièvre. Une de ses amies a également publié une photo prise dans un aéroport parisien, ajoutant : "Heureusement, elle n’a pas été contrôlée individuellement". Ces messages ont été postés sur les réseaux sociaux le 20 janvier, avant que la ville de Wuhan soit placée en quarantaine. Cité par LCI, un article chinois précise que les symptômes de cette femme ne sont pas forcément le signe d’une contamination au coronavirus mais qu’elle a fait un choix risqué.
Il n’en fallait pas plus pour que de nombreux ressortissants chinois, vivant en France, s’inquiètent de son arrivée dans l’Hexagone. Dans un communiqué cité par Libération, l'ambassade de Chine explique : "Récemment, l’Ambassade de Chine a reçu des appels et mails de plusieurs citoyens chinois, signalant qu’une femme d’origine de la ville de Wuhan a posté, dans l’espace Moments de son compte Wechat, des informations prétendant qu’elle avait des symptômes de fièvre et de toux, avait pris des antipyrétiques et réussi à passer le contrôle à l’aéroport et à entrer dans le territoire français". Elle ajoute avoir pris contact avec cette femme : "Nous lui avons téléphoné [le 22 janvier]. Nous lui avons demandé de prendre rapidement contact avec le 15, car c’est la recommandation des autorités françaises", explique l’ambassade à LCI.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué jeudi 23 janvier que des investigations étaient en cours sur le cas de cette ressortissante. "Il n’y a pas de cas douteux en France", a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse. Alors que de nombreux pays s’inquiètent de l'arrivée du virus, la France commence à prendre des mesures pour éviter que le coronavirus se propage sur son sol.
Coronavirus : Agnès Buzyn se veut rassurante
Agnès Buzyn se veut rassurante. Jeudi 23 janvier, la ministre de la Santé a assuré que "les services d’urgence sont en alerte" et que les autorités étaient en mesure d’établir "un diagnostic très rapide". Comme l’explique LCI, un "test diagnostic rapide" a été mis au point "en un temps record" après la publication, par la Chine, de la séquence du virus. "Si nous avons une suspicion de cas sur le territoire, nous pouvons savoir en quelques heures si la personne est réellement malade ou si elle est atteinte par un autre virus comme la grippe", a expliqué Agnès Buzyn devant la presse.
Avant la mise en quarantaine de Wuhan, de nombreux ressortissant français ont pris le dernier avion à décoller pour Paris afin de quitter la Chine. Arrivés en France jeudi soir, ils ne se montrent pas rassurants.
Coronavirus : des Français sont revenus de Wuhan
Le vol AF139 était le dernier à décoller de Wuhan pour Paris. Masques sur les visages, de nombreux Français sont arrivés à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle jeudi soir. Interrogé par franceinfo, un des passagers explique avoir été contrôlé par des caméras thermiques à Wuhan, mais "rien du tout" en France : "Je peux avoir 40°C de fièvre et être infecté, personne n’a regardé". A leur arrivée dans l’Hexagone, les passagers ont dû remplir un questionnaire indiquant leur nom, prénom, adresse et un numéro de téléphone.
Une mesure de précaution ? La période d’incubation du virus pouvant s’élever à 14 jours, des passagers pourraient être porteur du coronavirus sans en avoir, encore, les symptômes. Comme l’explique 20 Minutes, le coronavirus est de plus en plus sorti de sa zone originelle ces derniers jours : un deuxième décès a été recensé à plus de 1 800 km de Wuhan. Un deuxième cas a été confirmé au Japon et les Etats-Unis suspectent désormais une deuxième contamination sur leur sol.