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Elle a déjà fait plus de 100 morts en Chine. L’épidémie coronavirus 2019-nCoV continue de se propager dans le monde : quatre cas ont été identifiés en France et d’autres pays ont également des ressortissants malades, comme l’Allemagne et les États-Unis. Faut-il craindre une transmission du virus à l’échelle mondiale ? Cité par l’agence de presse Chine nouvelle, dans des propos rapportés par Ouest-France, Zhong Nanshan, un des spécialistes chinois des maladies respiratoires, affirme que l’épidémie ne devrait pas connaître "un développement à grande échelle". Pourtant, le moment le plus critique ne serait pas encore passé : "Il est difficile de prédire avec précision à quel moment le pic sera atteint. Mais cela devrait se produire d’ici à environ une semaine ou 10 jours", explique-t-il. Ensuite, l'épidémie devrait refluer.
"Le taux de mortalité devrait continuer à baisser"
Comme l’explique Ouest-France, Zhong Nanshan a aidé à enrayer l’épidémie de Sras qui avait débuté en Chine en 2002-2003 et avait fait 774 morts, dont 648 en Chine. D’après lui, "le taux de mortalité [du 2019-nCoV, NDLR] devrait continuer à baisser", même si aucun vaccin n’existe pour le moment. Interrogé par la chaîne CCTV, le chef épidémiologiste du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies affirme que "comparé au Sras, le nouveau coronavirus était de fait plus fourbe".
Pourquoi ? Car des questions subsistent sur son mode de transmission. Il a pu se transmettre rapidement à Wuhan car "dans le cas de symptômes faibles, il peut être confondu avec un rhume classique". Selon lui, la hausse des températures dans les prochaines semaines pourrait améliorer la situation car elle "n’est pas favorable au développement des maladies respiratoires infectieuses". Face à la propagation du coronavirus, plusieurs compagnies aériennes ont décidé de suspendre ou de réduire les vols vers la Chine. Air France n’a pas encore pris cette décision et a seulement changé ses plans de vol pour Wuhan, épicentre de l’épidémie.