De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’image est terrible. Un photographe de l’Agence France Presse a pu prendre la photo d’un homme, mort sur un trottoir de la ville de Wuhan, en Chine, où a débuté l’épidémie 2019-nCoV. Comme l’explique le Huffington Post, son corps est resté plusieurs heures au même endroit, avant d’être emporté par les secours. Rien ne prouve que cet homme, aux cheveux grisonnants, est décédé d’une infection au coronavirus, mais il est difficile de ne pas faire le lien entre l’épidémie et la ville où cela s’est produit. Il est allongé sur le dos, les bras le long du corps et porte un masque blanc sur la bouche. Le coronavirus a déjà fait plus de 210 morts en Chine, en majorité à Wuhan et dans sa région. La ville a été placée en quarantaine la semaine dernière : il est désormais interdit d’y circuler en voiture, ce qui a vidé ses rues. C’est sans doute la raison pour laquelle le décès de cet homme est longtemps passé inaperçu.
La Chine prend en charge ses ressortissants
D’après le Huffington Post, l’homme sur la photo est mort à quelques mètres de l’hôpital numéro 6 de Wuhan, qui s’occupe des personnes contaminées par le virus. Pour enrayer la propagation du virus, les autorités chinoises ont mise à l’isolement plus de 50 millions de personnes de la ville et de sa province. Des hôpitaux sont en cours de construction et doivent ouvrir la semaine prochaine, afin de pouvoir s’occuper de l’ensemble des malades. La Chine a décidé de prendre en charge ses ressortissants et a commencé à organiser le rapatriement des Chinois originaires de Wuhan qui se trouvent actuellement à l’étranger, rapporte Le Parisien.
La décision a été prise à cause des "difficultés pratiques auxquelles sont confrontés à l’étranger les résidents de la province du Hubei, et en particulier ceux de Wuhan". Néanmoins, ce rapatriement est organisé "sur les principes du volontariat et de l’achat des billets" par les personnes concernées. Les liaisons entre la Chine et les autres pays du monde sont de plus en plus faibles : de nombreuses compagnies aériennes ont décidé de suspendre leurs vols à destination de plusieurs métropoles chinoises, quand ce n’est pas vers le pays entier. Air France a supprimé l’ensemble de ses vols directs depuis et vers la Chine à partir de ce vendredi 31 janvier et jusqu'au 9 février.